Une délégation du Conseil de la nation participe activement aux travaux des commissions et à la deuxième séance de la première session de la quatrième législature du Parlement arabe, qui se tiennent du 11 au 14 décembre 2024 au Caire. Mandatée par le président Salah Goudjil, la délégation se compose de Fouad Sebouta, premier vice-président du Parlement arabe, et Abdelkrim Korichi, tous deux membres du Conseil de la nation.
La réunion de la Commission Palestine revêt une importance particulière dans le contexte actuel, marqué par une escalade sans précédent des violences contre le peuple palestinien à Gaza. Cette session extraordinaire intervient à un moment critique où les attaques criminelles et les pratiques brutales de l’occupant s’intensifient, menaçant l’existence même du peuple palestinien sur ses terres.
Cette participation algérienne s’inscrit dans la continuité du soutien historique et indéfectible de l’Algérie à la cause palestinienne, à un moment où la mobilisation de la communauté internationale devient plus que jamais nécessaire pour mettre fin aux agressions contre la population de Gaza.
Questions féminines
Par ailleurs, l’engagement de l’Algérie en matière de droits des femmes a été mis en lumière lors du deuxième atelier des leaders parlementaires qui se tient au Caire du 9 au 11 décembre 2024.
Nouara Saadia Djaafar, membre du Conseil de la nation, y représente l’Algérie sur mandat du président Salah Goudjil.
Cette rencontre, organisée par l’Organisation des femmes arabes, se focalise sur le développement de campagnes efficaces pour promouvoir les causes féminines au sein des parlements. Les discussions portent notamment sur la législation arabe, le droit de la nationalité et les stratégies de plaidoyer en faveur des femmes dans les instances législatives.
Dans son intervention sur le code de la nationalité algérien, Mme Saadia Djaafar a retracé l’évolution significative de la législation depuis l’indépendance jusqu’aux réformes de 2005. Elle a particulièrement souligné les modifications visant à harmoniser le droit national avec les conventions internationales, notamment l’instauration de l’égalité entre les sexes permettant aux mères de transmettre leur nationalité à leurs enfants.
La parlementaire algérienne a également abordé l’assouplissement des conditions d’acquisition de la nationalité par le mariage, ainsi que le traitement juridique des cas d’apatridie, en particulier concernant les enfants. Ces avancées témoignent de la modernisation continue du cadre législatif algérien en matière de droits des femmes.
L’atelier se conclura par le lancement d’un ouvrage mettant en valeur les portraits de femmes arabes ayant marqué leurs sociétés par leur engagement politique, une initiative qui souligne l’importance croissante du leadership féminin dans le monde arabe.