
Par Amar Souab
Il n’y a rien de plus important que la santé d’une personne, dire que le monde entier est sous le choc de la grande pandémie de la Covid-19.
Combien de personnes sont déclarées décédés ou guéries d’une attaque silencieuse due par un ennemi invisible, un virus que nul ne s’attendait qu’un jour cela soit ainsi dans l’histoire de l’humanité. Encore moins, là où les technologies sont de taille et que même les pays les plus industrialisés n’ont pu l’arrêter à temps.
Les chiffres sont effarants, sans nul doute, chaque jours nous constatons de nouveaux cas contaminés à travers le monde.
Bien que des modèles stratégiques mis en œuvre par certains gouvernements qui ont pu minimiser et ralentir des dégâts de cette calamité sur la santé publique. Or, l’efficacité et la discipline, surtout le confinement, sont des stratagèmes mis en place afin de nous protéger contre ce fléau mortel.
Sans parler de l’économie mondiale et du commerce international, un tableau assombri d’une déliquescence au point où les chaînes d’approvisionnement sont à l’arrêt. Cependant, la priorité essentielle revient au secteur médical et alimentaire qui continuent à fonctionner. Certaines unités de production de différentes industries préfèrent encore se délocaliser. Quelques PME mettent la clé sous le paillasson, à raison de l’insécurité d’approvisionnement et des coûts variables.
Pour rappel, les plus sages décisions prises étaient de sécuriser les frontières et d’arrêter le flux de circulation des personnes.
l’OMC par conséquent, se prononce par le biais du directeur général M. Roberto Azevedo, que le commerce mondial des marchandises devrait afficher un recul de 13% à 32% en 2020.
Les exportations les plus touchées étant celles de l’Amérique du Nord et les pays de L’ASEAN. J’imagine mal un scénario plus néfaste pour notre planète car seule une restructuration l’oblige afin de pouvoir s’adapter aux nouvelles règles pendant et après le Coronavirus. Je pense également que c’est le moment aussi pour les pays en voie de développement d’en tirer profit des conséquences afin de revoir leur politique sur l’ensemble des points importants de leur économie et de l’investissement.
Actuellement, la Chine, berceau du Covid-19 est très favorable par son euphorie économique liée à ses exportation, elle enregistre un rebond sur un an de ( + 3,5%) en mois d’Avril 2020.
Par ailleurs , les États-Unis d’Amérique touchés grandement aussi par le virus, menait son bras de fer contre ce pays sur une guerre commerciale et impose son protectionnisme sans précédent.
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Selon l’accord signé en Janvier dernier, la Chine prévoit acheter 200 milliards de dollars des produits Américain, toutefois, la propagation épidémique met en doute la continuation d’un effort tant attendu par Washington. Est-ce que la Chine respectera t-elle ses engagements? je pense que oui. C’est une politique gagnant-gagnant, issue par de moult négociations entre les deux puissances.
La porte de l’Afrique
En Europe, 17 ministres des finances parmi les 28 états de la zone euro, élaborent un plan de contingence estimé à 540 milliards d’euros destiné à aider les pays les plus touchés de la crise sanitaire et financière dans la région. Selon une source, le PIB subit une chute vertigineuse atteignant 3.8 % lors du premier trimestre 2020.
Ce dérèglement planétaire est loin d’être profitable aux pays vulnérables et en voie de développement car en ajoutant la crise pandémique cela fragilisera encore leurs structures économique et financière, tel que les pays du continent Africain où la plupart de ses régions seront apprivoisées par des aides financières émanant du FMI ( Fond monétaire international) et de l’OMC ( Organisation mondial du commerce).
L’Algérie, dans ce cas, géant dans le continent Africain, occupe une place importante dans le bassin méditerranéen et de par sa géolocalisation, se positionne comme une porte d’entrée pour le commerce mondial.
Grand producteur du pétrole et membre de l’OPEP, touché aussi par la crise de la Covid- 19, l’Algérie possède de grandes capacités en ressources naturelles qui restent encore inexploitables et de ce fait, le président M. Abdelmadjid Tebboune ne voit pas l’utilité et la nécessité à recourir à l’endettement extérieur, ni à la planche à billet. Il préfère faire appel aux IDE et à l’investissement local pour l’exploration et l’exploitation de ces ressources, hors les hydrocarbures, selon ce qui a été déclaré dans un quotidien national.
En conclusion, Les politiques sont différentes d’un état à un autre et les décisions sont difficiles à entreprendre quand on est au creux de la vague, c’est une pandémie universelle, aucune industrie ni pays n’est à l’abri, cependant, comment sera le commerce international à l’avenir? est-ce que nous sommes épuiser de la mondialisation? Allons nous vers la démondialisation? c’est un grand chamboulement et d’incertitude.
Sinon, un gigantesque chantier attend toutes les parties prenantes de toutes parts à travers le monde et ce dans le but de sortir d’une récession funeste causée par la pandémie de Coronavirus.
La vie suit son cours et la machine redémarra bientôt.
[…] [ 26 mai 2020 ] Le commerce international terriblement affecté CORONAVIRUS […]
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