Le commerce du Commerce engrange des points, malgré les fausses notes

Mercuriale / Ramadan 2025

0

Pour un Ramadan 2025 sans problèmes, le gouvernement a adopté une série de mesures répressives et de contrôle.
Toutefois, nous avions constaté que beaucoup de choses ont changé, que les commerçants n’ont toujours respecté les prix et que ceux-ci ont connu une tendance haussière inexpliquée.  
Concernant le problème principal, la viande, une cargaison de plus de 3 000 tonnes de viande rouge en provenance d’Amérique du Sud a accosté à Alger afin de renforcer l’approvisionnement à l’approche du mois de Ramadan 2025. Puis une autre d’Espagne ; et enfin, une troisième de Roumanie.
Le gouvernement a mis en place plusieurs mesures incitatives pour faciliter l’importation de viande rouge, dont l’octroi de droits de douane réduits ainsi que l’exonération de la TVA sur les viandes importées.
Cependant, une hausse « injustifiée » des prix de la viande importée a été constatée, d’où la décision du gouvernement de mettre plusieurs points de vente sous enquête.
Ces augmentations ont dépassé le plafond légal fixé à une marge bénéficiaire ne dépassant pas 8 % lors de la distribution au détail.
Cette flambée des prix, susceptible d’affecter le pouvoir d’achat des citoyens, a poussé le ministère à agir pour identifier les responsables de ces manipulations du marché, d’autant que les quantités disponibles dépassent les besoins des Algériens. En effet, 17000 tonnes de viande en provenance d’Espagne, du Brésil et de Roumanie ont été recensées pour le mois de Ramadan.
Les hausses de prix concernent principalement la viande espagnole, très prisée par les consommateurs algériens. Les premières investigations, lancées depuis jeudi dernier, ont ciblé plusieurs boucheries situées à Aïn Benian et Les Eucalyptus, dans la capitale.

Marchés étatiques de proximité
Des fruits et légumes à des prix variables
Les marchés de proximité affichent une large gamme de prix pour les fruits et légumes, avec quelques hausses notables et des produits qui restent abordables :

-Pomme de terre : entre 60 et 65 DA le kilo (elle a presque doublé de prix)
-Oignon : entre 25 et 50 DA le kilo
-Carotte et navet : 50 DA le kilo
-Fenouil : 40 DA le kilo
-Artichaut : 100 DA le kilo
-Poivron : 150 DA le kilo
-Tomate : 80 DA le kilo
-Citron : 80 DA le kilo
-Banane : 290 DA le kilo
-Pomme : 250 DA le kilo
-Orange : 35 DA le kilo
Le prix des oranges reste donc attractif, grâce à une production abondante cette année.

-M’sila, Médéa et Bouira dernière semaine de Ramadan Prix ​​des légumes
Pommes de terre 90 DA / Oignons 50 DA / Tomates 80 DA / Cornichons 180
DA / Poivrons 90 DA / Laitue 100 DA / poivre doux 140 DA / aubergines 200
DA / Carottes 50 DA / Courges 60 DA / Navets 120 DA / Concombres 80 DA.

Quelques fruits : dattes 400 DA / bananes 600 DA / fraises 400 DA.

Prix des légumes et fruits à Tizi Ouzou :
-Pomme de terre : 100 dinars
-Poivron doux : 140 dinars
-Piment fort : 150 dinars
-Courgette : 80 dinars
-Carotte: 50 dinars
-Farine de blé : 60 dinars
-Salade : 130 dinars

-Aubergine : 80 dinars
-Tomates : 100 dinars
-Betterave : 110 dinars
-Haricots : 70 dinars
-Aïl : 700 dinars
-Fraises : 200 dinars
-Banane : 600 dinars
-Orange : 140 dinars
-Sardines : 1300 dinars
-Poulet : 420 dinars

-Viande d’Espagne : 1350 dinars

Prix des légumes et fruits au marché d’El Harrach
Concombre 200 DA, Piment 200 DA, poivron 200 DA,
Petits pois 250 DA ; fèves 100 DA ; salade 150 DA ;
Oignons 60 DA, betterave 150 DA ; champignons 400 DA ;
Haricots 500 DA ; artichaut 100 DA ; carottes 100 DA ;
Ail 750 DA, Poivron 100 DA, citron150 DA,
Fraises 500 DA, bananes 600 DA ; Pommes 700 DA.

-Vêtements de l’aïd aux boutiques de Lakhdaria
Ça brûle…
Les vêtements de l’Aïd sont l’un des éléments les plus importants des célébrations de l’Aïd el-Fitr en Algérie, car le marché connaît une forte demande à ces occasions pour acheter de nouveaux vêtements qui reflètent la joie de l’Aïd malgré leurs prix élevés.
L’Aïd approche et avec joie et enthousiasme, les familles algériennes commencent à préparer et à rechercher de nouveaux vêtements pour leurs enfants, mais la hausse sans précédent des prix à laquelle elles sont confrontées est devenue un énorme fardeau pour leur budget.
Nous constatons que de nombreuses familles ont du mal à trouver suffisamment d’argent pour acheter des vêtements de l’Aïd pour leurs enfants, ce qui les incite à rechercher des marchés qui proposent des prix bas au détriment de la qualité, tandis que d’autres peuvent recourir à l’emprunt ou à l’achat et au paiement en plusieurs fois.
De nombreux vendeurs ont indiqué que le marché algérien connaît cette année une abondance de produits d’habillement pour enfants par rapport aux années précédentes, grâce à la levée des restrictions liées à la pandémie de Corona et à l’ouverture de l’espace aérien à l’entrée de produits en provenance d’autres pays.
Malgré cette abondance, les prix élevés constituent toujours un défi majeur pour les revenus des parents, car le coût d’achat d’un ensemble de vêtements composé d’une chemise, d’un pantalon et de chaussures pour enfants atteint plus
de 10 000 dinars algériens, ce qui n’est pas proportionnel au pouvoir d’achat des Algériens, en particulier de la classe moyenne.

Reportage réalisé par Khadraoui Meriem et Nihal Benraïs