Le candidat du FFS s’engage à établir un nouveau pacte avec la diaspora algérienne

Présidentielle du 7 septembre

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Depuis Bouira et Béjaïa où il a animé deux meetings populaires, respectivement à la place des Martyrs et au Théâtre régional, outre les nombreuses activités de proximité dans différentes communes desdites wilayas, le candidat du Front des forces socialistes (FFS) à la présidentielle, Youcef Aouchiche, n’a pas manqué de réitérer dans ses différents discours l’importance de participer massivement au scrutin du 7 septembre. Dans ses différentes interventions, Youcef Aouchiche a soutenu que la jeunesse algérienne occupe la grande part dans son programme présidentiel, qui compte des mesures avantageuses en faveur de cette importante frange de la société algérienne.A cet effet, il encourage les jeunes, notamment les porteurs de projets et les idées innovatrices d’aller vers l’investissement et la réalisation de leurs buts, en affirmant que la jeunesse algérienne possède toutes les qualités nécessaires pour développer l’économie nationale et contribuer ainsi à l’édification du pays.Le candidat du FFS sollicite les jeunes à prendre des initiatives pour investir dans leur pays, tout en tenant compte de l’aide de la diaspora pour bâtir des passerelles entre les compétences algériennes établies ici et à l’étranger, et d’offrir des possibilités d’accéder aux réseaux d’affaires à travers des partenariats pour encourager l’investissement national et international.S’il est élu à la magistrature suprême, le candidat du FFS  s’engage à établir un nouveau pacte avec la diaspora algérienne qui est une partie intégrante de la communauté nationale. Dans ce contexte, il assure prendre à bras-le-corps toutes les préoccupations de nos concitoyens établis à l’étranger afin non seulement de renforcer les liens sociaux avec la terre de leurs aïeux, mais aussi faciliter leur engagement politique, civique et économique en faveur du développement de l’Algérie à travers la création d’un Secrétariat d’Etat chargé de la communauté nationale établie à l’étranger, la généralisation de la digitalisation de l’ensemble des services consulaires et aussi la création de guichets dans les consulats algériens dédiés exclusivement au soutien et à l’accompagnement personnalisé de nos ressortissants qui souhaitent investir en Algérie. L’objectif de ces nouvelles dispositions en faveur de notre diaspora est de promouvoir sa participation politique en facilitant l’inscription sur les listes électorales et le vote à distance, ouvrir plus de centres culturels algériens dans les grandes villes partout dans le monde et créer un fonds de solidarité pour soutenir les membres de la diaspora en difficulté, notamment en cas de crise ou de catastrophe naturelle dans le pays de résidence. Pour établir des ponts solides d’échanges entre l’Algérie et la communauté nationale installée à l’étranger, le candidat du FFS a promis d’améliorer le climat des affaires en Algérie qui fait face à des défis significatifs en matière de climat des affaires, impactant la compétitivité de son économie et entravant le développement du secteur privé. Selon le document du FFS, le classement Doing Business 2021 de la Banque mondiale place l’Algérie à la 157e position sur 190 pays, avec des classements préoccupants pour la protection des investisseurs, la liberté de commerce, le poids de la fiscalité, la bureaucratie et la création d’entreprise, outre les procédures administratives qui sont souvent complexes, et sujettes à beaucoup de lenteurs. Pour pallier cette situation et attirer la diaspora et les investissements étrangers afin de promouvoir la compétitivité économique du pays, le programme du FFS «Vision pour demain» comprend des mesures urgentes et nécessaires à la réorganisation des entreprises publiques économiques pour améliorer leur efficacité, leur management et leur performance technologique, comme l’accélération du processus de numérisation des services administratifs, l’allégement des procédures de création d’entreprises, la garantie de la stabilité du code d’investissement, la dépénalisation de l’acte de gestion pour encourager l’entrepreneuriat, le renforcement des mécanismes de lutte contre la corruption et la veille de la transparence dans l’attribution des marchés publics et dans les transactions commerciales ainsi que la création de clusters et de zones économiques spéciales pour favoriser l’innovation et la collaboration entre entreprises.

Naima Allouche