L’armée sioniste multiplie ses bombardements aveugles

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Génocide en direct

Vingt-et-un jours après l’offensive des unités armées du Hamas, l’entité sioniste n’a pas cessé de bombarder et de massacrer les habitants de Ghaza. Une escalade de violence sans pareille. L’Iran a accusé, mercredi, l’occupant israélien de commettre un «génocide». «Il ne s’agit pas d’une simple opération ou d’un cycle de violence, mais bien d’une guerre (…) et nous la gagnerons», avait déclaré Benjamin Netanyahu en réaction à l’offensive du Hamas. Dans une lettre adressée à Volker Türk, Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré : «Les attaques du régime sioniste ont atteint une intensité telle qu’il apparaît que l’objectif est le massacre du peuple palestinien à Ghaza». Et d’accuser : «Les déclarations des autorités du régime israélien et les attaques généralisées et systématiques des forces sionistes dans la bande de Ghaza montrent qu’il s’agit d’une campagne de génocide du peuple palestinien». En effet, l’ennemi sioniste a, depuis le 7 octobre dernier, intensifié ses frappes, causant la mort de plus de 7000 Palestiniens dont près de 2704 enfants. Un chiffre réfuté par le président américain Joe Biden, qui se dit mitigé quant à la véracité de ce chiffre. «Je suis sûr que des innocents ont été tués, et c’est le prix à payer pour faire la guerre. Mais je n’ai aucune confiance dans les chiffres avancés par les Palestiniens», a-t-il déclaré, mercredi, lors d’une conférence de presse aux côtés du Premier ministre australien à la Maison Blanche. Biden avait également affirmé que l’occupant sioniste avait le droit, mais surtout la «responsabilité» de se défendre après l’attaque des unités armées du Hamas. Ce qui renseigne clairement sur le soutien indéfectible, pour ne pas dire aveugle, des Etats-Unis pour le génocidaire israélien. Un soutien conforté par la Chambre américaine des représentants qui a adopté, mercredi, une résolution en soutien à Israël. Le texte de cette résolution affirme et confirme le soutien des Etats-Unis à l’occupant sioniste qui, pour les Américains, «se défend contre la guerre barbare lancée par le Hamas et d’autres terroristes». Pour rappel, cette résolution a été approuvée par 412 oui (10 non). L’indu-occupant israélien peut également compter sur le soutien de la France après la visite d’Emmanuel Macron, mardi dernier, qualifiée de tardive, qui avait pour but de «renforcer aux yeux du monde son alignement sur Tel-Aviv (…)». D’ailleurs, dès sont arrivée dans les territoires palestiniens occupés, il a déclaré : «Je suis venu exprimer au peuple israélien toutes les condoléances de la France». Ajoutant : «Nous sommes à vos côtés, épaule contre épaule», estimant que la France est «liée par le deuil» à l’occupant israélien.

Des prises de position abjectes confirmant le deux poids, deux mesures dans une guerre inégale, visant l’extermination du peuple palestinien, avec une impunité totale, bénéficiant du soutien indéfectible d’un Occident complice. A croire que les gouvernants occidentaux ont des œillères les empêchant d’être clairvoyants et surtout justes. Un déni que le journaliste palestinien a soulevé dans une interview accordée au quotidien e-Bourse. «L’opinion publique internationale s’est intéressée à l’Ukraine au détriment de la cause palestinienne. Même avant le déclenchement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, l’opinion publique internationale, menée par un lobby médiatique international, qui est, lui aussi, dirigé par un lobby impérial américano-britannique, a abandonné la cause palestinienne. La presse internationale s’est rangée du côté de l’occupant israélien», a-t-il déclaré. Ce qui en dit long aujourd’hui sur le travail de propagande du génocidaire sioniste et sa mainmise sur l’opinion publique internationale, qui déplore les morts de l’occupant israélien sans se préoccuper des morts palestiniens. A croire que ces derniers ne valent rien, qu’ils ne sont pas des humains.

Des réactions par-ci, par-là…

Réagissant à la montée de violence à Ghaza, le Parlement libyen installé à l’Est a exigé, mercredi dernier dans un communiqué, le départ des ambassadeurs des pays soutenant l’ennemi israélien dans sa politique génocidaire contre le peuple palestinien : «Nous demandons aux ambassadeurs des Etats qui soutiennent l’entité sioniste dans ses crimes de quitter le territoire (libyen, ndlr) immédiatement». Les pays concernés par cette sommation sont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Italie. L’institution parlementaire libyenne les a menacés de suspendre leur approvisionnement en hydrocarbures si «les massacres» des Palestiniens continuent.

De son côté, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a annulé tous ses projets de déplacement dans les territoires palestiniens occupés. «Nous avions le projet de nous rendre en Israël, mais c’est annulé. Nous n’irons pas», a-t-il déclaré devant le Parlement. Une décision intervenant suite aux récentes violences à Ghaza et aux massacres commis sur les Ghazaouis qu’Erdogan a vivement condamnés. A rappeler que le chef de l’Etat turc avait rencontré, pour la première fois, Netanyahu en septembre dernier, à New York. «J’ai serré la main de cet homme, nous avions de bonnes intentions, mais il nous a abusés (…) Les relations auraient pu être différentes, mais cela n’arrivera malheureusement plus», a-t-il déploré. S’exprimant sur les actes criminels commis par l’entité sioniste, le Président turc a tenu des propos virulents : «Vous ne trouverez aucun autre Etat dont l’armée se conduit avec une telle inhumanité et une telle cruauté». Concernant le Hamas, M. Erdogan n’est pas allé par quatre chemins. Pour lui, c’est un «groupe de libérateurs qui protègent leur terre». Et d’estimer : «Le Hamas n’est pas un groupe terroriste, c’est un groupe de libérateurs qui protègent leur terre». Ces réactions sont-elles suffisamment puissantes pour inverser la vapeur et pouvoir peser sur l’échiquier politique international détenu par un lobby juif puissant ? Pour une fois, les gouvernants arabes devraient se mettre d’accord afin d’éviter qu’une nation ne soit totalement décimée et surtout que le nom de la Palestine ne soit rayé de la carte du monde.

Amine Idjer