Accueil Divers Révision de la constitution L’amendement de la Constitution limite les mandats et ferme la porte au pouvoir individuel arbitraire

L’amendement de la Constitution limite les mandats et ferme la porte au pouvoir individuel arbitraire

0
L’amendement de la Constitution limite les mandats et ferme la porte au pouvoir individuel arbitraire

Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN) Abou El Fadl Baadji a affirmé samedi à Annaba que l’amendement du projet de la Constitution proposé au référendum populaire du 1er novembre prochain « consacre le principe d’alternance au pouvoir en limitant les mandats et en fermant définitivement la porte au pouvoir individuel arbitraire. »

Dans un meeting populaire animé au palais de la culture Mohamed Boudiaf,en présence des militants de son parti des wilayas d’Annaba, El Tarf et Guelma dans le cadre de la campagne éférendaire, M. Baadji a relevé que le projet d’amendement de la Constitution a consacré le principe d’alternance au pouvoir et la limitation des mandats dans un article immuable qui ne

peut faire l’objet d’une révision.

Il a également souligné que le principe d’alternance au pouvoir dans l’avant-projet de la Constitution ne concerne pas la seule fonction de Président de la République, mais inclut aussi celui du chef de gouvernement et/ou du Premier ministre ouvrant la voie à l’avenir aux formations politiques, gagnantes majoritaires aux élections futurs, pour contribuer à la proposition des programmes et à leurs exécution.

  1. Baadji a considéré, en outre, que le projet d’amendement de la Constitution est un document « d’entente et renferme beaucoup de propositions émises par les partis ayant participé à son enrichissement »,ajoutant que plus de 101 amendements contenus dans cet avant-projet « servent l’intérêt du pays et favorisent sa stabilité. »

Le secrétaire général du FLN a estimé, par ailleurs, que le projet d’amendement de la Constitution relatif aux libertés « représente un acquis dont on peut en être fier », affirmant que son parti sera, le 1er novembre prochain, au rendez-vous pour voter avec force « oui » pour le projet d’amendement de la Constitution et en faire « un point de départ vers une réforme politique, économique et sociale et vers l’édification d’une Algérie puissante et stable. »

  1. Baadji avait affirmé, au début de son allocution, que sa formation politique oeuvre à « corriger sa situation, réhabiliter ses militants intègres, valoriser la place de la formation et ouvrir les portes du parti aux jeunes. »