L’accord historique de coopération entre l’Opep et ses partenaires, né de la déclaration d’Alger en
septembre 2016, continue de démontrer son efficacité dans la stabilisation du marché pétrolier
mondial, tout en servant l’économie planétaire, selon le secrétaire général de l’Opep, Haitham Al
Ghais.
Cette alliance, connue sous le nom d’Opep+, a vu le jour le 10 décembre 2016 à Vienne,
marquant un tournant décisif dans l’histoire de l’industrie pétrolière mondiale. Elle est le fruit de
deux événements marquants : l’accord d’Alger, signé le 28 septembre 2016 lors de la 170e
réunion extraordinaire de la conférence de l’Opep, suivi de l’accord de Vienne, conclu le 30
novembre de la même année, lors de la 171e session ordinaire.
Cette initiative a réuni autour d’une même table les pays membres de l’Opep et plusieurs
producteurs non membres, notamment l’Azerbaïdjan, Bahreïn, Brunei, la Guinée équatoriale
(devenue depuis membre de l’Opep), le Kazakhstan, la Malaisie, le Mexique, Oman, la Russie et
le Soudan du Sud. Face aux turbulences du marché pétrolier de l’époque, ces nations ont décidé
d’unir leurs efforts, inaugurant ainsi un nouveau chapitre dans la coopération multilatérale.
L’efficacité de cette alliance s’est particulièrement manifestée durant la crise sanitaire mondiale
de Covid-19. Malgré les critiques et le scepticisme de certains acteurs de l’industrie, la coalition a
démontré sa capacité à gérer les fluctuations du marché dans des circonstances exceptionnelles.
Cette plateforme unique de dialogue et de coopération, soutenue par d’autres producteurs non
membres présents lors de sa création, continue de servir les intérêts de l’industrie pétrolière et de
l’économie mondiale. Elle facilite notamment la collaboration technique et la recherche entre les
participants, contribuant ainsi à la stabilité du marché pétrolier international.
L’alliance Opep+ fête ses huit années d’existence
Accord historique dans le secteur pétrolier