Le ministre du Commerce extérieur, Mohamed Boukhari, a exhorté ce mardi les opérateurs économiques algériens à se positionner sur le marché africain en tirant profit de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Cette déclaration a été faite lors d’une
journée d’information organisée au siège de l’Algex sur les opportunités d’exportation vers le continent.
Cette zone de libre-échange, dont l’Algérie est membre fondateur depuis sa ratification en mai 2021, prévoit la suppression de 97% des droits de douane d’ici 2030. Une perspective qui devrait considérablement stimuler les échanges intra-africains, selon le ministre.
Lors de cette rencontre qui a réuni notamment le directeur général des douanes, le Général- major Abdelhafid Bakhouche, et des représentants du patronat, M. Boukhari a souligné les atouts stratégiques de l’Algérie. Sa position géographique privilégiée en fait une porte d’entrée naturelle vers le continent, un avantage renforcé par la politique économique actuelle.
Le directeur général du commerce extérieur par intérim, Samir Deradji, a appelé les opérateurs à saisir les opportunités d’investissement offertes par ce marché continental unifié.
Il a rappelé les progrès « record » réalisés par l’Algérie dans le cadre de sa politique de relance économique.
L’adhésion de l’Algérie à l’initiative du commerce orienté en décembre 2023 marque une étape concrète dans la mise en œuvre de l’accord. Les opérateurs économiques peuvent désormais effectuer des échanges commerciaux sans restrictions douanières avec leurs homologues des pays partenaires.
Cette zone de libre-échange s’inscrit dans la vision de l’agenda 2063 de l’Union africaine pour une « Afrique intégrée, prospère et pacifique ». Elle vise à terme la création d’une union douanière continentale et d’un marché commun, facilitant la circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes.
La ZLECAF, dont l’accord fondateur a été signé en mars 2018 à Kigali, représente une opportunité majeure pour l’Algérie de diversifier ses exportations et de renforcer son intégration économique dans le continent.
H.M