Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a participé, hier, aux travaux de la 53e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) qui s’est tenue par visioconférence, en présence du PDG de Sonatrach et du président de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), ainsi que des cadres du ministère. Selon un communiqué du ministère de l’Energie, «lors des travaux de la 53e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC), les ministres ont discuté de la situation actuelle du marché pétrolier mondial et de ses perspectives à court terme». «Les membres du Comité ont également évalué le respect des engagements de limitation de la production des pays de l’OPEP+ pour les mois de janvier et février 2024», ajoute la même source. A l’issue de la réunion, M. Arkab a indiqué que «les ministres du JMMC restaient vigilants quant à l’évolution des fondamentaux du marché pétrolier au cours des prochains mois». «La conjoncture économique mondiale à court terme reste incertaine, dans la mesure où les perspectives varient considérablement d’une région à l’autre, avec des écarts significatifs dans les trajectoires de croissance», a-t-il poursuivi. Par la même occasion, M. Arkab a souligné que «cette situation d’incertitude pourrait perturber la croissance de la demande mondiale de pétrole, alors même que le marché est convenablement approvisionné». Concernant le respect des engagements des pays de l’OPEP+, le ministre a indiqué «qu’en en procédant collectivement et individuellement à un ajustement de nos niveaux de production, nous sommes parvenus progressivement à restaurer les conditions d’un marché pétrolier plus stable et moins enclin à la volatilité». A la fin, il a réaffirmé l’engagement de l’Algérie à maintenir une réduction volontaire et additionnelle de sa production jusqu’à juin 2024. Il faut souligner que les membres de l’OPEP+, menés par l’Arabie Saoudite et la Russie, ont convenu, au début de ce mois, de prolonger les réductions volontaires de production de 2,2 millions de barils par jour jusqu’à la fin du deuxième trimestre pour soutenir le marché. Ces restrictions volontaires expireront fin juin. Les réductions totales de l’OPEP+ devraient alors diminuer à 3,66 millions de b/j. Il reste à savoir ce que décidera l’Alliance à ce moment-là. L’Algérie, faut-il le rappeler, a décidé en janvier dernier une réduction volontaire et supplémentaire de sa production de pétrole brut de 51 000 barils par jour sur une période de 3 mois. L’objectif étant de contribuer à une meilleure stabilisation du marché et un meilleur équilibre entre l’offre et la demande.
