«L’Algérie qui triomphe», un slogan gagnant

Le magnifique bond en avant de l’économie

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Le nouveau slogan du chef de l’Etat pour ce nouveau mandat, «L’Algérie qui triomphe», résume à lui seul toute la détermination du premier magistrat du pays à concrétiser les objectifs contenus dans son programme de campagne électorale…Ce slogan a été utilisé lors de la campagne électorale pour résumer le programme du candidat. Le slogan pourrait donc se traduire par «Quand vous m’aurez donné votre voix, le progrès de votre cité sera la première cause que je défendrai». Si dans le premier slogan de son premier mandat «L’Algérie nouvelle» se rapportait à la manière dont il allait gouverner le pays en totale rupture avec l’ancien régime prédateur, le slogan de son deuxième mandat vise à accentuer les réformes structurelles de l’économie et consolider davantage les acquis du premier mandat obtenu durant l’année 2022, date du décollage économique. «L’année 2022 sera celle du décollage économique dans une Algérie nouvelle qui recourt à ses capacités, ouverte à la coopération avec tous les partenaires sur la base des intérêts communs», soulignait-il à l’époque. Après une récession de 4,9% en 2020, l’économie algérienne a retrouvé un certain souffle depuis 2021 avec 4,1% chaque année jusqu’en 2024. Ce bond en avant a été réalisé grâce aux multiples décisions pratiques permettant de libérer l’économie des mains de dizaines de prédateurs, tous aujourd’hui en prison. Ainsi et à titre d’exemple, le nombre de projets enregistrés au niveau de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) a atteint 4651 projets à la fin du mois de novembre 2023. Ce chiffre représentait le nombre des projets enregistrés depuis le 1er novembre 2022, date du début des activités de l’Agence incluant 90 projets impliquant les étrangers, entre projets en Investissements directs étrangers(IDE) et investissements en partenariat. En plus de la mise en avant de la place de l’Algérie sur la scène internationale, notamment continentale, dans le domaine de l’investissement, avec l’entame des procédures pour adhérer à l’ensemble des organisations internationales les plus actives (dans le domaine de l’investissement). L’AAPI est devenue ainsi membre de l’Association mondiale des agences de promotion des investissements (World Association of Investment Promotion Agencies (WAIPA) à partir du mois de janvier 2024. Mais le chemin reste semé d’embûches. Le secteur industriel, qui est resté longtemps à la traîne, a lui aussi connu une évolution significative tirée par les hydrocarbures et l’industrie pharmaceutique qui a fait un grand pas en avant, devenant ainsi la première puissance en Afrique dans ce secteur. Dans cet ordre d’idées, l’Algérie a orienté son action sur les aspects de la diversification de l’économie, la maîtrise du cadrage du commerce extérieur, la valorisation des ressources naturelles, notamment le potentiel minier, la substitution des produits importés par des produits fabriqués localement, la promotion du tissu des entreprises nationales, en particulier les PME, les micro-entreprises, la valorisation des potentialités humaines créatives et innovantes, notamment celles établies à l’étranger, la révision de la règle 51/49, l’abrogation du droit de préemption et sa substitution par l’autorisation préalable du gouvernement, la suppression de l’obligation du recours au financement local pour les investissements étrangers, l’annulation du régime préférentiel d’importation des kits CKD/SKD, le parachèvement de l’écosystème nécessaire au développement des start-up et de l’économie de la connaissance. En matière fiscale, le gouvernement a mis en avant les différentes réformes à mettre en œuvre, telles que la réhabilitation du service public, l’élargissement de l’assiette fiscale, la mobilisation des ressources et la numérisation de l’administration des impôts. Par ailleurs, la question du foncier industriel constitue l’une des contraintes majeures entravant l’action des investisseurs et un frein à la rationalisation du déploiement territorial du développement industriel. Si le pays possède toutes les capacités intrinsèques pour devenir un pays émergent à l’horizon 2030, il devraprendre en compte la question de la transition énergétique afin de mieux lesajuster dans ses politiques publiques de long terme. Il s’agira, entres autres, de présenter les enjeux et les défis de la transition énergétique à travers trois aspects, à savoir la production d’énergie : cet axe vise à poser la question du futur mix énergétique de l’Algérie et de sa diversification (énergies renouvelables, gaz de schiste, nucléaire, charbon), mais également celle des infrastructures énergétiques à développer pour l’exploration, l’exploitation, le transport et la distribution des différentes formes d’énergie. Le modèle de consommation énergétique sera consacré à la consommation d’énergie finale et aux moyens d’améliorer son efficacité à travers la modification des comportements et habitudes individuelles et l’adoption de nouvelles normes et technologies économes en énergie. 

S.F.