L’Algérie mène une action diplomatique contre l’entité sioniste à l’UIP

Une démonstration de solidarité arabe à Genève

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Lors de la 149e Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP) à Genève, un geste fort de solidarité avec la cause palestinienne a marqué les débats. À l’initiative de l’Algérie, plusieurs pays arabes ont boycotté l’allocution du représentant de l’entité sioniste, illustrant l’isolement croissant d’Israël sur la scène internationale.

L’Algérie, par la voix de Brahim Boughali, ancien président de l’Union interparlementaire arabe (UIPA), avait lancé un appel aux délégations arabes présentes. Répondant à cette initiative, les représentants de nombreux pays arabes ont quitté la salle de manière quasicollective dès que le représentant israélien a pris la parole.

Cette action coordonnée visait à démontrer l’isolement de l’entité sioniste au sein de la communauté internationale, qualifiée de « criminelle » par les participants à ce mouvement de protestation. La délégation algérienne a été la première à quitter la salle, donnant ainsi le signal du boycott.

Ce geste s’inscrit dans la continuité des décisions prises lors du 37e Congrès extraordinaire de l’UIPA, présidé par Brahim Boughali. Le communiqué final de ce congrès, en neuf points, condamnait fermement l’agression sioniste contre les territoires palestiniens et le Liban. Il appelait également à exercer une pression efficace sur Israël pour le contraindre à respecter les résolutions internationales pertinentes.

Au-delà de la condamnation des actions israéliennes, le congrès de l’UIPA avait également souligné l’importance d’appuyer les efforts internationaux en faveur de la cause palestinienne. Les participants s’étaient engagés à mobiliser le soutien nécessaire pour inclure une clause d’urgence à l’ordre du jour de la 149e Assemblée de l’UIP, renforçant ainsi la visibilité de la question palestinienne dans les débats.

Cette initiative de l’Algérie à l’UIP souligne une fois de plus son rôle de premier plan dans la défense de la cause palestinienne sur la scène internationale. En fédérant les pays arabes autour de cette action symbolique, l’Algérie réaffirme sa position de leader régional sur cette question cruciale.

Un impact diplomatique à évaluer

Bien que symbolique, ce boycott collectif pourrait avoir des répercussions diplomatiques significatives. Il met en lumière l’isolement croissant d’Israël et pourrait encourager d’autres nations à adopter une posture plus critique envers la politique israélienne dans les territoires occupés.

L’action menée à Genève pourrait être le prélude à une mobilisation internationale plus large en faveur de la cause palestinienne. Elle rappelle l’urgence de trouver une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien, conformément aux résolutions des Nations unies et au droit international.

En conclusion, l’initiative algérienne à l’UIP démontre la capacité de l’Algérie à fédérer le monde arabe autour de la question palestinienne. Elle souligne également la nécessité d’une action internationale concertée pour faire avancer la cause palestinienne et contraindre Israël à respecter le droit international.R.N./APS