Un nouveau chapitre s’ouvre dans les relations entre l’Algérie et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Le troisième Cadre de programmation par pays (CPP) pour la période 2023-2027 vient d’être signé à Alger entre les deux parties, marquant ainsi une nouvelle étape dans leur collaboration stratégique.
Cette signature intervient dans un contexte particulier où l’Algérie cherche à renforcer sa sécurité alimentaire. Le document a été paraphé par Hamid Bensaâd, secrétaire général du ministère de l’Agriculture et Irina Buttoud, représentante de la FAO en Algérie, sous l’égide du ministre Youcef Cherfa. La cérémonie a réuni plusieurs responsables sectoriels, notamment des représentants des Affaires étrangères, de l’Industrie, de l’Hydraulique et du Commerce.
Ce partenariat technique s’inscrit dans la droite ligne des Objectifs du développement durable (ODD) de 2023. Il met l’accent sur des axes stratégiques tels que l’augmentation de la production agricole et le développement des chaînes de valeur. La gestion durable des ressources naturelles face aux changements climatiques figure également parmi les priorités.
L’accord prévoit l’élaboration d’une stratégie novatrice en matière de santé vétérinaire, avec un accent particulier sur la prévention des maladies animales transfrontalières. Cette approche s’avère particulièrement pertinente dans un contexte où les changements climatiques affectent de plus en plus la santé du cheptel.
Ce nouveau cadre de partenariat est le fruit d’une démarche participative impliquant plusieurs départements ministériels. Il vise à adopter les meilleures pratiques innovantes tout en respectant les normes internationales. La valorisation des expertises nationales et régionales constitue également un pilier central de cette coopération qui s’étendra jusqu’en 2027.
Pour rappel, la collaboration entre l’Algérie et la FAO remonte à plusieurs décennies. Les deux premiers CPP ont déjà permis de réaliser des avancées significatives dans le secteur agricole algérien. Ce troisième accord s’inscrit dans la continuité de ces efforts, tout en intégrant les nouveaux défis liés à la sécurité alimentaire et aux changements climatiques.
M.K