La récente élection de Selma Haddadi à la vice-présidence de la Commission de l’Union africaine (UA) pour la paix et la sécurité marque un tournant important pour la diplomatie algérienne sur la scène continentale. Cette victoire ne constitue pas seulement un succès national, mais reflète aussi le rôle croissant de l’Algérie dans la défense des intérêts africains et la consolidation des institutions de l’UA.
Selon l’analyste politique Hakim Boughrara, cette nomination ne s’inscrit pas dans une logique de rivalité ou de règlement de comptes, mais dans une vision plus large axée sur la coopération africaine et le développement du continent. L’Algérie ne cherche pas seulement à occuper des postes clés, mais à mettre en place des programmes et des stratégies bénéfiques à toute l’Afrique.
La Commission de l’UA pour la paix et la sécurité, que Selma Haddadi contribuera désormais à diriger, est un organe essentiel, souvent comparé au secrétariat général de l’UA. Il assure le suivi des dossiers stratégiques liés à la stabilité et au développement du continent et regroupe plusieurs compétences africaines de haut niveau.
L’élection de Selma Haddadi est également une reconnaissance du poids diplomatique de l’Algérie au sein de l’UA et de son engagement pour une Afrique plus forte et plus unie. Depuis plusieurs décennies, Alger défend une approche basée sur la solidarité, le respect des principes panafricains et le renforcement des institutions africaines.
Contrairement à certains Etats qui cherchent à utiliser l’UA à des fins partisanes, l’Algérie a toujours privilégié une approche collective et consensuelle, dépassant ainsi les intérêts nationaux pour se consacrer aux véritables enjeux du continent. Cette élection démontre cette dynamique, car elle n’est pas seulement une victoire pour l’Algérie, mais pour toute l’Afrique.
Désormais, Selma Haddadi devra œuvrer dans le respect des lois et des accords en vigueur, en portant haut l’image de l’Afrique sur la scène internationale. Son rôle sera d’autant plus stratégique que l’UA est confrontée à de nombreux défis, notamment les conflits armés, les crises humanitaires et les enjeux de développement durable.
Son élection a été accueillie avec enthousiasme à Addis-Abeba, capitale diplomatique de l’Afrique, où sa compétence et son engagement sont largement reconnus. Pour Hakim Boughrara, cette victoire n’est pas seulement une ambition personnelle ou nationale, mais une reconnaissance de la qualité de la diplomatie algérienne, qui continue de jouer un rôle clé dans l’orientation politique et sécuritaire du
continent.
Avec cette nomination, l’Algérie réaffirme son engagement en faveur d’une Afrique unie, souveraine et prospère. Le travail de la Commission de l’UA pour la paix et la sécurité sera crucial dans les années à venir, et Selma Haddadi aura la lourde tâche de porter la voix de l’Afrique sur la scène internationale, en défendant ses intérêts et en veillant à sa stabilité.
Ce succès diplomatique confirme la fiabilité et la crédibilité de l’Algérie au sein des institutions africaines et internationales. À travers cette élection, c’est toute une vision panafricaine qui se renforce, avec l’espoir d’un avenir plus serein et plus prospère pour le continent.
Sonia H.
« L’Algérie dépasse largement la question des postes »
Hakim Boughrara, analyste politique