Depuis le 7 octobre 2023, la bande de Ghaza subit des actes génocidaires infâmes commis par l’occupation sioniste. Près de 41 000 Palestiniens ont été tués par l’armée sioniste et 94 224 ont été blessés, alors que plus de 70% des infrastructures civiles ont été gravement endommagées. L’Algérie a appelé, avant-hier, à une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies pour débattre des derniers développements en Cisjordanie et dans la bande de Ghaza, à la lumière de l’escalade des raids des forces d’occupation sionistes en Cisjordanie, et la poursuite du génocide contre les populations de Ghaza, et ce, en coordination avec la mission de l’Etat de Palestine auprès des Nation unies à New York. Cette réunion a été programmée, avant la fin de semaine, par la présidence slovène du Conseil de sécurité, et intervient alors que se poursuit la brutale campagne d’agression contre la Cisjordanie qui a coûté la vie, depuis octobre dernier, à près de 700 civils, dont plus de 150 enfants. Outre la poursuite des crimes des forces d’occupation à l’encontre des Palestiniens dans la bande de Ghaza, portant, ainsi, le bilan des martyrs à près de 41 000 morts. Cette réunion devra permettre aux membres du Conseil de sécurité de réaffirmer leur soutien à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza, et de réitérer leur engagement à la solution à deux Etats, comme seule option pour parvenir à une paix juste et durable au Proche-Orient, ainsi que leur rejet de la politique des autorités d’occupation sionistes visant à saper tout espoir d’établissement d’un Etat palestinien et à ignorer les droits historiques du peuple palestinien. Par ailleurs, le coordinateur spécial de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, a fait état d’une situation catastrophique dans la bande de Ghaza, soulignant que l’ampleur des destructions est immense dans l’enclave palestinienne, ravagée par près de onze mois d’agressions sioniste sauvage. «Aujourd’hui, je suis retourné à Ghaza et j’ai pu constater de mes propres yeux l’impact catastrophique des destructions», a déclaré lundi M. Wennesland dans un communiqué, soulignant que «les besoins humanitaires sont colossaux et considérables, alors que les civils continuent de faire les frais de ce conflit». Le responsable onusien a précisé avoir rencontré lors de sa visite à Ghaza plusieurs directeurs d’agences onusiennes et travailleurs humanitaires qui «travaillent sans relâche dans des conditions extrêmement difficiles». Il a aussi fait savoir qu’il s’était rendu dans un centre de vaccination contre la polio et souligné que «la réapparition de cette maladie chez les enfants constitue une nouvelle menace à Ghaza», en plus de nombreuses épidémies apparues dans l’enclave assiégée dans la foulée de l’agression sioniste génocidaire qui y sévit depuis le 7 octobre 2023. Par ailleurs, le nombre des disparus est évalué à plusieurs milliers par les autorités sanitaires palestiniennes ; rappelons que l’agression sioniste a également entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent dans le territoire palestinien.
D. Bellahmer