eBourse-Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a révélé mardi une approche algérienne
novatrice face à la migration irrégulière, privilégiant une stratégie globale qui s’attaque aux
racines mêmes du phénomène migratoire.
Dans un contexte international complexe, l’Algérie se démarque par sa vision pragmatique et
humaniste. Au-delà des simples mesures répressives, le pays cherche à comprendre et à traiter
les causes profondes qui poussent les populations à quitter leurs territoires d’origine,
notamment l’instabilité politique et les conflits armés.
La démarche algérienne se distingue par plusieurs axes stratégiques. Premièrement, faciliter le
retour des migrants dans leurs pays dans des conditions optimales. Deuxièmement,
transformer le pays d’un simple espace de transit en destination de stabilité, grâce à ses
potentialités économiques et à sa politique sociale.
Le CNDH prévoit d’ailleurs d’organiser une rencontre approfondie sur la migration, suivie de
la création d’un groupe de travail chargé de proposer des solutions durables à moyen et long
terme. Cette initiative fait suite à une visite de terrain dans les centres d’accueil de
Tamanrasset, où les conditions humanitaires ont été scrupuleusement évaluées.
Une délégation du Conseil a interrogé plusieurs migrants, confirmant un accueil respectueux
et des conditions de rapatriement entièrement humanitaires. L’objectif est de placer l’humain
au cœur des préoccupations, en tenant compte des réalités sécuritaires des pays d’origine.
L’engagement de l’État algérien se manifeste par une volonté de partenariat qui prend en
compte les perspectives et les expériences des migrants eux-mêmes. Cette approche se veut
globale, dépassant les simples considérations sécuritaires pour embrasser une vision plus large
des mobilités humaines.
Dans un monde où les flux migratoires deviennent de plus en plus complexes, l’Algérie se
pose en acteur responsable, démontrant qu’il est possible de conjuguer souveraineté nationale
et respect des droits humains.
R.E.K.