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mercredi, décembre 4, 2024

L’agriculture saharienne au centre d’un atelier interprofessionnel sur les cultures végétales

 L’agriculture doit se transformer en un véritable moteur de la croissance économique, tout en augmentant la productivité, a indiqué jeudi  le doctorant à l’Ecole nationale supérieur des sciences politiques (ENSSP), Sadek Henna Noureddine lors d’un atelier interprofessionnel sur l’agriculture saharienne organisé à Alger.

S’exprimant lors de sa présentation des politiques publiques agricole sur l’agriculture saharienne tenue en marge de la 17éme édition du salon de l’élevage, de l’agroéquipement et de l’agroéquipement (SIPSA) au Palais des expositions (Alger), M .Sadek Henna a indiqué qu’il existait des possibilités considérables d’intensification et d’amélioration de la  productivité agricole, en relevant qu’il y’a un déficit énorme en main d’œuvre dans ce secteur.

Sadek Henna a indiqué que l’influence de ce déficit interpellait à l’urgence d’une mécanisation agricole incontournable susceptible d’accroitre la production et d’améliorer le timing des opérations dans toutes les chaines de valeur agroalimentaire.

Il a précisé qu’il existait d’importants potentialités d’investissement dans le sud, citant entre autre, les eaux superficielles et souterraines, et l’intensité des territoires sahariens dont près de 2 millions d’hectares peuvent être utilisé à l’irrigation.

Il a ensuite évoqué les objectifs des politiques publiques agricoles au Sud du pays, qui visaient à augmenter la productivité et l’amélioration du niveau de vie de la population ainsi que le développement du secteur agricole.

Abordant le plan de développement agricole à moyen terme, destiné aux régions sahariennes 1996-2000, M.Sadek Henna a rappelé qu’une enveloppe de 47 milliard de Da a été octroyée pour le développement des petites et moyennes exploitations agricoles.

Par rapport à la politique du renouveau agricole et rural 2009-2014, il a rappelé qu’une enveloppe de 1000 milliards de DA a été allouée pour assurer la sécurité alimentaire du pays.

Il a relevé par ailleurs, les résultats de ces politiques publiques agricoles qui ont contribué amplement à une évolution remarquable de la productivité notamment dans les filières des céréales, lait et viandes.

Par ailleurs, les potentialités et opportunités d’investissement dans l’agriculture saharienne, ainsi que les problèmes liés à l’investissement ont été abordées lors des travaux de cet atelier.

Les représentants du secteur agricole des wilayas d’Ouargla, Ghardaïa, Biskra, Djelfa et d’Oum El Bouaghi, ont présenté les problèmes qu’affronte l’agriculture saharienne qui s’articulaient selon eux, autour du déficit en matière de stockage et de la commercialisation, l’irrigation, le manque d’une main-d’œuvre qualifiée et aussi le problème d’électricité.

Parmi les recommandations soulevées par les mêmes représentants, citant entre autre la nécessité d’une évaluation permanente du secteur agricole dans le sud afin d’ajuster les écarts au bon moment, et la mise en place d’une politique d’aménagement du territoire attractive aux investissements agricole, ainsi qu’une formation adéquate dans le milieu saharien.

Il a été soulevé également la nécessité de régulariser le dossier du foncier agricole et le renforcement des moyens avec notamment l’introduction de la mécanisation agricole.

Parmi les potentialités d’investissement dans l’agriculture saharienne, les intervenants ont cité les agrumes, les dattes, pommes de terre, et l’investissement dans la production animale et les arbres fruitiers.

De surcroît, ils ont appelé à la nécessité d’accompagner les agriculteurs en leur assurant des formations selon les évolutions des nouvelles technologies du fait que l’agriculture demeure un secteur vital, en plaidant également pour une stratégie d’investissement intégrée.

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