Au 275e jour de l’agression sioniste, plusieurs Palestiniens sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés dans la nuit de samedi à dimanche dans la bande de Ghaza par des tirs de missiles, d’artillerie et de véhicules militaires sionistes.Selon l’agence de presse Wafa, «des équipes de secours ont récupéré les dépouilles de trois martyrs et plusieurs autres blessés après une frappe aérienne de l’occupant sioniste ayant visé une maison dans le quartier d’Al-Mina à l’ouest de la ville de Ghaza», qui ajoute que «les opérations de recherche se poursuivent pour retrouver les personnes toujours portées disparues sous les décombres». Au nord de la ville de Ghaza, six Palestiniens sont tombés en martyrs lorsque des avions de combat de l’entité sioniste ont visé une maison dans le quartier de Sheikh Radwan. Par ailleurs, les attaques aériennes de l’occupant sioniste ne cessent de viser les camps des réfugiés à Nuseirat, où quatre Palestiniens ont été blessés lors du bombardement et transportés à l’hôpital Al-Awde dans le centre de Ghaza. En outre, les camps des réfugiés de Bureija et Maghazi ont été ciblés par des bombardements d’artillerie sioniste. Au sud de la ville de Ghaza, trois Palestiniens ont été blessés lorsque les forces d’occupation ont pris pour cible les bâtiments de la poste et du ministère de l’Intérieur à Khan Younès. Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi samedi à 38098 martyrs et
87705 blessés depuis le 7 octobre dernier 2023, ont indiqué les autorités palestiniennes de la santé. Dans un autre contexte, seize Palestiniens, dont la plupart sont des femmes et des enfants, sont tombés en martyrs, après le bombardement d’une école abritant des personnes déplacées dans la ville de Nuseirat. Le ministre de la Santé a dénoncé un «massacre odieux» que subissent les Palestiniens par les forces sionistes. Selon le porte-parole de la défense civile, Mahmoud Bassal, «le nombre des victimes pourrait s’alourdir après la frappe sur l’école al-Jaouni», dénonçant le fait que «l’occupation sioniste vise des abris et des écoles qui abritent de nombreux citoyens du fait des destructions de maisons à travers la bande de Ghaza». Dans un autre volet, le bureau des médias à Ghaza avait annoncé samedi dernier que cinq journalistes ont trouvé la mort dans plusieurs quartiers de la ville de Ghaza. Selon la même source, il s’agit «du directeur de la société de production DeepShot Media, Saadi Madoukh, le journaliste de la même société, AdeebSukkar, le journaliste de l’Agence palestinienne des médias, AmjadJahjouh, la présentatrice d’émissions à la radio de l’Université islamique de Ghaza, Wafa Abu Dabaan et le journaliste de l’Agence palestinienne des médias, Rizq Abu Ashkian ».Le bilan des journalistes martyrs a augmenté à 158 journalistes, hommes et femmes, depuis le début de la guerre génocidaire dans la bande de Gaza, a communiqué le bureau. De plus, en mai dernier, le ministère palestinien de la Santé avait déploré «l’augmentation des décès parmi les cadres médicaux de la bande de Ghaza avec 496 tués depuis le 7 octobre 2023».En outre, plusieurs villes et capitales à travers le monde ont de nouveau manifesté samedi, de Londres à Aarhus au Danemark, en passant par Berlin, Uppsala (Suède), Utrecht (Pays-Bas) et Malaga (Espagne), brandissant des drapeaux palestiniens et des pancartes portant des slogans «dénonçant les crimes odieux commis par l’occupation sioniste contre le peuple palestinien». Soulignons que l’élan de solidarité avec le peuple palestinien va crescendo depuis le début de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza. Par ailleurs, de nombreux Etats ont reconnu la Palestine. Parmi ces pays, on retrouve des membres de l’Union européenne, dont la Bulgarie, Chypre, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Roumanie et la Suède, suivies en mai dernier par l’Espagne, l’Irlande et la Norvège. Pour rappel, l’Algérie est le premier pays à reconnaître la Palestine comme Etat indépendant. L’Union européenne a souligné que «le cessez-le-feu est désormais devenu vital». Pour rappel, l’UE a appelé à mettre en œuvre les ordonnances de la Cour internationale de justice (CIJ) rendues les 26 janvier et 24 mai, qui sont considérées comme juridiquement contraignantes, et les résolutions du Conseil de sécurité ordonnant un cessez-le-feu et l’acheminement de l’aide humanitaire dans toutes les parties de la bande de Ghaza.
D.Bellahmer