L’association El Moustakbal pour le développement, en étroite collaboration avec l’UNESCO, imprime un nouvel élan à la sauvegarde du patrimoine culturel algérien. Une semaine d’activités dédiée à cette noble cause s’est ouverte à l’auditorium du Parc national de Belezma de Batna, sous la bannière des World Heritage Volunteers. Cette initiative, qui s’étend jusqu’au 9 novembre, s’articule autour du « projet Timgad », un programme ambitieux visant à mettre en lumière la richesse archéologique de l’Algérie.
Une mobilisation internationale pour un héritage millénaire
Saâda Berdjouh, présidente de l’association El Moustakbal, porte avec fierté ce projet qui a reçu l’aval de l’UNESCO. La participation de bénévoles venus des quatre coins du pays, ainsi que la présence d’intervenants tunisiens, témoigne de la dimension internationale de l’événement placé sous le thème « œuvrons pour l’avenir ».
La technologie au service de l’histoire
L’intervention de Chafik Boughrara, responsable du musée de Timgad et des sites de Timgad, Medghassen, Zana et Tobna, a mis en lumière les avancées technologiques dans la préservation du patrimoine. La numérisation des vestiges de Timgad, site inscrit depuis 1982 au patrimoine mondial de l’UNESCO, ouvre de nouvelles perspectives pour la conservation et la valorisation de ce trésor historique.
Un parcours à travers l’histoire de la résistance
Le programme prévoit des visites de sites emblématiques, dont le mausolée royal du Medghassen à Boumia et l’hôpital de l’ALN à Nebka, dans la commune de M’doukal. Ce dernier, témoin silencieux de la révolution de libération, rappelle le rôle des moudjahidine dans la lutte pour l’indépendance. Les discussions programmées aborderont également les liens entre patrimoine, développement et tourisme durable, soulignant l’importance d’une approche équilibrée entre préservation et valorisation.
La sensibilisation des jeunes générations à la protection du patrimoine matériel et immatériel constitue un axe prioritaire de cette manifestation. L’implication de la société civile dans le processus de classification des monuments historiques témoigne d’une volonté collective de préserver l’héritage culturel algérien pour les générations futures.
S.T