La guerre secrète de l’entité sioniste contre la CPI

Révélation de «The Guardian»

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Une enquête accablante du quotidien britannique «The Guardian» a mis en lumière la guerre secrète menée par l’entité sioniste contre la Cour pénale internationale (CPI). Cette campagne, comprenant des méthodes sombres allant de l’espionnage au piratage informatique et à l’intimidation, visait à «faire dérailler l’enquête» sur les crimes de guerre en Palestine occupée. Selon «The Guardian», pendant près d’une décennie, l’entité sioniste a surveillé de hauts responsables de la CPI et des défenseurs palestiniens des droits de l’homme. L’opération secrète, commencée en 2015, visait à contrecarrer l’enquête de la CPI sur des crimes de guerre présumés. Le journal affirme que cette campagne s’appuyait principalement sur la surveillance, ciblant en priorité les procureurs en chef. L’enquête révèle que la communauté du renseignement sioniste a surveillé régulièrement l’actuel procureur en chef de la CPI, Karim Khan, ainsi que sa prédécesseure, Fatou Bensouda, et des dizaines d’autres fonctionnaires de la CPI et de l’ONU. Quatre sources ont confirmé que les échanges privés de Fatou Bensouda avec des responsables palestiniens étaient régulièrement surveillés et diffusés au sein de la communauté du renseignement de l’entité sioniste. Les services de renseignement sionistes ont également surveillé les documents soumis par l’Autorité palestinienne au bureau du procureur, ainsi que les employés de quatre organisations palestiniennes de défense des droits de l’homme. Le journal soutient que l’opération secrète a mobilisé les plus hautes instances civiles et militaires de l’entité sioniste pour «faire dérailler l’enquête». Dans ses tentatives de saboter l’enquête de la CPI, le Mossad, l’agence de renseignement extérieur de l’entité sioniste, a cherché à obtenir des informations compromettantes sur Fatou Bensouda et les membres de sa famille proche. L’ancien chef du Mossad, Yossi Cohen, aurait personnellement tenté de manipuler Fatou Bensouda pour qu’elle se conforme aux souhaits de l’entité sioniste, ce qui a amené la procureure à craindre pour sa sécurité personnelle. L’enquête de «The Guardian» révèle qu’initialement, l’entité sioniste a tenté d’empêcher la Cour d’ouvrir une enquête criminelle exhaustive. Après que l’enquête a été lancée en 2021, elle a cherché à s’assurer qu’elle n’aboutirait à rien. Le Premier ministre de l’entité sioniste, Benyamin Netanyahou, aurait suivi de près l’opération, envoyant aux équipes de renseignement des «instructions» et des «questions d’intérêt» concernant leur surveillance des fonctionnaires de la CPI. Une source a révélé que «Netanyahou était obsédé par le fait de savoir quels documents la CPI recevait». Les mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) le 20 mai contre Benjamin Netanyahou et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans la bande de Ghaza ne constituent «pas une surprise» pour les hauts responsables de l’entité sioniste. Ces derniers mois, la campagne de surveillance ciblant le procureur général de la CPI est devenue une priorité, permettant au gouvernement sioniste de connaître à l’avance les intentions de la Cour. «The Guardian note à ce sujet que Karim Khan a émis un avertissement clair dans ses remarques : «Toutes les tentatives d’entrave, d’intimidation ou d’influence inappropriée sur les fonctionnaires de cette Cour doivent cesser immédiatement». Karim Khan doit maintenant déterminer si les responsables sionistes à l’origine des opérations visant à saper la CPI ont commis des infractions contre l’administration de la justice.

Rafika . S