La deuxième vie des biens confisqués dans les affaires de corruption

Politique économique

0

Le Premier ministre Nadir Larbaoui vient d’imprimer une nouvelle dynamique au processus de réintégration des avoirs issus de la corruption dans le circuit économique public. Lors de la 193e session du Conseil des participations de l’État (CPE), tenue ce dimanche au Palais du Gouvernement, l’accent a été mis sur l’accélération du transfert et l’optimisation de l’exploitation de ces biens.
Cette réunion, qui s’inscrit dans la continuité de la politique de récupération des biens mal acquis, a permis d’examiner le processus de cession, à titre onéreux, d’un nouveau lot de biens meubles et immeubles au profit d’institutions et organismes publics. Ces biens, confisqués suite à des décisions judiciaires définitives, représentent un enjeu économique majeur pour l’État.
La priorité accordée à l’exploitation optimale des unités de production transférées témoigne de la volonté gouvernementale de transformer ces actifs en leviers de création de richesse.
Conformément aux directives présidentielles, cette démarche vise à réintégrer rapidement ces outils de production dans le tissu économique national.
Le CPE, sous la direction du Premier ministre, a particulièrement insisté sur l’urgence d’accélérer les procédures de transfert et de mise en exploitation. Cette célérité répond à un double impératif : préserver l’outil de production et générer des retombées économiques pour la collectivité nationale.
Cette session marque une étape importante dans le processus de récupération et de valorisation des biens issus de la corruption. Au-delà de l’aspect judiciaire, elle souligne la détermination des autorités à transformer ces actifs en instruments de développement économique au service de l’intérêt général.
R.E.K