La dette nationale au service des retraités

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Edito

Par : Yacine Merzougui

L’année 2023 marque un tournant décisif dans la gestion des finances publiques algériennes. Face aux défis qui pesaient sur la caisse de retraite, le président Tebboune a opté pour une solution audacieuse : un recours significatif au marché obligataire national. Cette décision, qui s’est traduite par une émission record de 387,980 milliards de dinars d’Obligations Assimilables du Trésor, dont une forte proportion a été dirigée vers le financement de la caisse nationale de retraite, en difficulté depuis plus d’une décennie.

L’ampleur de cette opération financière, la plus importante depuis 2010, illustre la détermination de l’État à préserver les acquis sociaux et à les défendre farouchement. Les chiffres sont éloquents : trois émissions à 7 ans totalisant 246,069 milliards de dinars, deux émissions à 10 ans pour 100,411 milliards, et deux émissions à 15 ans représentant 41,500 milliards. Cette structuration équilibrée est le résultat d’une gestion prudente de la dette publique.

Cette approche révèle une double sagesse. D’une part, elle évite le recours à l’endettement extérieur, préservant ainsi la souveraineté financière du pays. D’autre part, elle mobilise l’épargne nationale pour financer les besoins sociaux, créant ainsi un cercle vertueux où l’argent des Algériens sert les Algériens. Le taux d’endettement global restant à 2,80% du PIB confirme la solidité de cette stratégie.

Les retraités d’aujourd’hui et de demain peuvent désormais envisager l’avenir avec plus de sérénité et d’assurance. Cette décision courageuse du président Tebboune restera dans l’histoire comme un exemple de responsabilité sociale et de clairvoyance économique. Au nom de cette communauté de retraités, je n’ai aucunement à rougir lorsqu’il s’agit de remercier « Ammi Tebboune ».

Y.M