La Banque d’Algérie et le FMI examinent leurs perspectives de partenariat

Coopération financière

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Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Salah Eddine Taleb, a accueilli lundi à Alger une importante délégation du Fonds monétaire international. Cette rencontre, qui s’est déroulée au siège de l’institution monétaire nationale, a été l’occasion d’aborder plusieurs questions relatives aux relations entre l’Algérie et cette organisation financière internationale.
La délégation du FMI était conduite par Bahador Bijani, directeur exécutif et administrateur du groupe dont fait partie l’Algérie au sein de l’institution de Bretton Woods. Elle comprenait également Charalambos Tsangarides, qui officie en tant que chef de mission au titre de l’article IV du FMI.
Cette visite s’inscrit dans le cadre des échanges réguliers que maintient le Fonds monétaire international avec ses États membres. Baptisée « Staff Visit » dans le jargon de l’institution, cette mission permet aux équipes techniques du FMI de prendre le pouls de la situation économique et financière du pays et d’entretenir un dialogue constructif avec les autorités monétaires nationales.
Selon le communiqué publié par la Banque d’Algérie à l’issue de cette rencontre, les discussions ont principalement porté sur « le renforcement de la coopération entre les deux institutions ». Les échanges se sont particulièrement concentrés sur les possibilités d’assistance technique et les programmes de renforcement des capacités que peut offrir le FMI.
Ces aspects de la coopération revêtent une importance particulière dans le contexte actuel de transformation que connaît le système financier algérien. La modernisation des infrastructures bancaires, le développement de nouvelles compétences et l’adoption des meilleures pratiques internationales figurent parmi les axes stratégiques sur lesquels l’expertise du FMI pourrait s’avérer précieuse.
Pour rappel, l’article IV mentionné dans le communiqué fait référence à la disposition des statuts du FMI qui prévoit des consultations périodiques avec les pays membres. Ces missions d’évaluation permettent à l’institution de dresser un état des lieux de l’économie nationale et de formuler des recommandations non contraignantes.
A. Mouna