Une conférence intitulée «L’enfance entre protection internationale et violations des droits : cas des enfants palestiniens victimes des crimes de l’entité sioniste» a été organisée mardi à Alger, à l’occasion de la Journée internationale des enfants victimes d’agression.Lors de son allocution, le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, LaïdRebiga, a affirmé que la protection de l’enfance est «un axe central de la politique sociale de l’Etat algérien». Il a ajouté que l’Algérie s’engage fermement à garantir une enfance sans souffrance, que ce soit pour les enfants en Algérie ou dans des pays privés de liberté comme la Palestine et le Sahara occidental.En évoquant les souffrances des enfants algériens pendant la Guerre de libération, M. Rebiga a souligné la nécessité de sensibiliser la communauté internationale pour mettre fin aux injustices et aux crimes commis contre les enfants palestiniens, qualifiant les actions des forces d’occupation sionistes de génocide.Meriem Cherfi, déléguée nationale à la Protection et à la Promotion de l’enfance, a rappelé que l’Algérie place la cause palestinienne en tête de ses priorités diplomatiques. Elle a souligné que l’Algérie a plaidé, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, pour la fin immédiate de l’agression sioniste, le déplacement forcé des Palestiniens et pour l’acheminement des aides humanitaires vers les territoires occupés.Le conseiller de l’ambassadeur palestinien à Alger, Bachir Abu Hattab, a abordé le génocide commis par l’entité sioniste contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza depuis huit mois, en soulignant les souffrances quotidiennes des enfants et des femmes palestiniens à cause de cette guerre barbare. Il a également exprimé sa gratitude envers l’Algérie pour ses positions courageuses et constantes en faveur du peuple palestinien.La conférence, qui s’est tenue au Centre des études et recherches sur le Mouvement national et la Révolution du 1er Novembre 1954, a été marquée par la présentation de trois communications : «Les enfants de la Révolution algérienne, des enfants sans enfance», «L’indifférence internationale à l’égard de la souffrance des enfants de Ghaza et du Sahara occidental» et «Les crimes sionistes contre les enfants de Ghaza». Plusieurs moudjahidine, moudjahidate, historiens, journalistes et juristes étaient présents.Selon l’ONG Save the Children, plus de 4000 enfants de Ghaza sont encore sous les décombres et plus de 17 000 enfants ghazaouis vivent séparés de leurs parents.L’ONG humanitaire affirme que «ces sept derniers mois ont été un enfer sur Terre pour les enfants de Ghaza. Ils ont perdu leur maison, leurs proches, leur sécurité et leur vie. A Ghaza, les enfants sont tués par les bombes et les balles. Ils meurent de faim et de maladie à un rythme sans précédent». Depuis le 7 octobre 2023, dans l’enclave palestinienne, 36 284 personnes auraient été tuées par l’entité sioniste, dont plus de 14 100 enfants et 9000 femmes. Plus de 82 000 personnes auraient été blessées, dont 12 300 enfants, rapporte l’Unicef.Plus de 610 000 enfants vivant dans la bande de Ghaza sont sérieusement menacés par l’agression criminelle du régime sioniste.Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Chaza s’est alourdi mardi à 36550 martyrs et
82959 blessés, depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué les autorités palestiniennes de la Santé.
SoniaH.