Jeux paralympiques-2024

Les athlètes algériens engagés veulent briller

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Les athlètes algériens de handisport comptent réaliser, lors des 17es Jeux paralympiques de Paris (28 août – 8 septembre) un meilleur parcours que celui de Tokyo-2020, où l’Algérie avait remporté 12 médailles (4 or, 4 argent, 4 bronze) et obtenu une honorable 28e place au tableau final sur 87 pays médaillés. Les vingt-six (26) athlètes qui composent la délégation sportive algérienne partagent cette ambition de briller à l’occasion des joutes paralympiques (20 en para-athlétisme dont six filles, 3 en para-power lifting dont une fille, deux en para-judo et un en para-canoé, après une préparation intense et une grande rigueur dans le travail). «Tous ces athlètes sont actuellement parmi nos meilleurs atouts dans les quatre disciplines. Ils sont en mesure de relever le défi et honorer le handisport national et africain», a indiqué Salim Boutebcha, le Directeur technique national (DTN). Emmenés par des champions du monde en titre, Athmani Skander-Djamil (200m et 400m), Safia Djelal (poids/F57) et Nassima Saïfi (disque/F57), entre autres, les paralympiens algériens sont en mesure de rivaliser avec les meilleurs du gotha mondial et réaliser de belles performances. «On est à Paris en conquérants et envisage de réaliser la moisson la plus satisfaisante possible», a assuré de son côté Sid Ahmed Elasri, le chef de la délégation et président de la Fédération algérienne de handisport (FAH). En prévision de ces Jeux paralympiques, les représentants algériens ont effectué une préparation adéquate et des plus satisfaisantes depuis plus de deux années, bénéficiant de plusieurs stages de perfectionnement à Alger et à l’étranger, ponctués par des compétitions qui ont permis aux athlètes de jauger leur niveau, améliorer leurs performances et surtout prendre part dans de bonnes conditions aux différentes compétitions qualificatives aux JP-2024. Ces regroupements de préparation et précompétitifs, dont l’objectif était de maintenir la forme des athlètes, réajuster les charges d’entraînement et améliorer les performances, ont permis aux sélectionnés de parfaire leur préparation pour être au top niveau le jour J. «Le chemin des qualifications était long et difficile, on a donné la chance à toutes les sélections engagées. Un travail spécifique a été concocté pour les athlètes qualifiés et les meilleures conditions de préparation leur ont été offertes, avec l’accompagnement  du ministère de la Jeunesse et des Sports», a expliqué le DTN. Dans le groupe des athlètes qualifiés aux JP-2024, figurent d’anciens cadors habitués au grands rendez-vous mondiaux, mais aussi d’autres qui seront à leurs premiers Jeux paralympiques, à l’image d’Abdelhak Missouni (massue/F32), FakhreddineThelaidjia (100m et 400m/T36), Benallou Bakhta (javelot/F13). «Epaulés et encouragés par nos athlètes chevronnés à l’instar de Baka, Medjmedj, Nouioua et Boudjadar, les nouveaux athlètes possèdent le potentiel de champions et participeront aux joutes de Paris sans pression, et pourront nous réserver de belles surprises», a indiqué le président de l’instance fédérale. «Nos deux para-judokas, les trois para-powerlifteurs, ainsi que le pagayeur Brahim Guendouz qui s’est brillamment qualifié aux JP-2024, en remportant la médaille de bronze 200 mètres KL3 des Mondiaux (para-canoë) de Duisburg en Allemagne, sont également bien décidés à jouer à fond leurs chances à Paris».

Dalia Bellahmer