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mercredi, janvier 22, 2025

Japon : la délégation de la RASD agressée par le Makhzen

«Le loup ne saurait être dompté ni apprivoisé. Jamais il ne saurait brouter l’herbe», dixit le regretté Hadj M’hamed El Anka. Le loup demeurera éternellement un être sauvage, insensible aux valeurs et aux caprices de la Nature.

Ainsi en va-t-il du Maroc, qui, tel un fauve aux crocs acérés, s’oppose avec véhémence à la présence de la délégation sahraouie, lors de la Session préparatoire de la TICAD, à Tokyo. Malgré les manœuvres orchestrées par ce royaume pour entraver la participation de la RASD, la délégation sahraouie a finalement pu prendre part aux travaux, grâce à la mobilisation des pays amis et de la Commission de l’Union africaine. Telle une meute de chiens enragés, les représentants marocains se sont alors rués sur l’ambassadeur de la RASD, dans un élan de violence inouie, dans l’espoir vain de lui arracher sa pancarte. Mais leur entreprise fut vaine, face à la résistance de cet homme debout.Choqués par cette scène d’une rare sauvagerie, les participants ont unanimement apporté leur soutien à l’ambassadeur de la RASD. Quant au co-président japonais, il s’est indigné de cette manifestation de brutalité, rappelant que les différends politiques ne sauraient se résoudre par la force. Pris au piège de leur propre fureur, la plupart des délégués marocains n’ont eu d’autre choix que de quitter la salle, sous les huées et les regards désapprobateurs.Telle une meute de loups affamés, les représentants marocains ont tenté de s’en prendre à leur proie, mais leur assaut s’est soldé par un cuisant échec. La délégation sahraouie, forte de la légitimité de sa cause, a su tenir bon, et a pu poursuivre ses travaux dans le calme et la sérénité. Une leçon de dignité pour le Maroc, qui a perdu la face envers la communauté internationale.Loin de se résoudre à cette défaite cuisante, le royaume chérifien a tenté de sauver les apparences, dépêchant son ambassadeur déchu pour tenter de dissimuler sa honte. Mais l’ignominie de ses actes était désormais connue de tous, et le Makhzen, tel un loup dépouillé de sa toison, a perdu toute crédibilité sur la scène internationale. Cet acte de bravoure mérite que l’on médite sur ce peuple sahraoui.

Yacine Merzougui

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