L’annonce d’investissements de 120 milliards de dollars dans le projet de loi de finances 2025 par l’Algérie représente une opportunité stratégique à la fois pour le pays et pour les investisseurs étrangers. Toutefois, pour les pays qui ont eu des relations tendues avec l’Algérie, la réaction devrait être réfléchie. Tout d’abord, ces pays doivent considérer l’importance de la stabilité régionale. L’Algérie, en tant que puissance régionale, joue un rôle clé dans la sécurité et la coopération en Afrique du Nord et au Sahel. Investir dans des relations constructives avec l’Algérie pourrait leur permettre de bénéficier de partenariats économiques tout en contribuant à la paix et à la stabilité. Ensuite, il est crucial que ces pays adoptent une approche pragmatique et rationnelle, mettant de côté les différends et engager de nouvelles relations basées principalement sur le respect et la coopération stratégique. Ces pays pourraient explorer des secteurs d’investissement où l’Algérie souhaite se développer, comme les énergies renouvelables, les infrastructures ou la technologie, voire l’agriculture et les services. Une telle démarche pourrait non seulement atténuer les tensions, mais aussi créer des opportunités mutuellement bénéfiques. Enfin, la transparence et le respect des normes internationales seront déterminants pour gagner la confiance algérienne. Les pays étrangers doivent démontrer leur engagement envers un partenariat basé sur le respect mutuel et la coopération. En procédant ainsi, ils auront la possibilité d’intégrer l’Algérie dans leurs stratégies économiques tout en participant à nouer des relations « amicales ». En somme, les pays qui ont eu des différends avec l’Algérie ont tout intérêt à envisager ces investissements comme une chance de réconciliation et de coopération. En adoptant une attitude constructive, ils pourraient non seulement améliorer leurs relations, mais aussi participer activement à un projet de développement ambitieux qui bénéficiera à toutes les parties. L’Algérie n’en sera qu’accueillante !
M. M