Le Fonds monétaire international (FMI) a publié un nouveau rapport détaillé sur l’économie algérienne, comprenant plusieurs projections du PIB et de la croissance économique ainsi que la valeur des exportations de pétrole et d’autres produits en 2024 et 2025. Selon ce rapport, on’attend à ce que l’Algérie termine l’année 2024 en cours avec une hausse du produit intérieur brut (PIB). au niveau de 260,1 milliards de dollars soit une augmentation annuelle de 3,8 % et de 264,3 en 2025, soit une hausse de3%, Dans le même temps, ils ont révélé une légère contribution des produits non pétroliers au PIB et sont estimés à 4% en 2024 et à 3,2% en 2025. En ce qui concerne la production de pétrole et de gaz au cours de la même période, on estimé que l’Algérie termine sa production de combustion en 2024 et 2025, à 1,1 million de barils par jour, tout en maintenant son niveau d’exportation à 0,4 million de barils par jour, pendant la même période. Le rapport d’octobre dernier a révélé une baisse de l’inflation à la consommation, qui est passée de 9,3 % en 2022 et 2023 à 5,3 % en 2024, soit une diminution de 0,4 %. En ce qui concerne les prix de base, le rapport prévoit que l’inflation sera de 6,9 % et 8,8 % en 2024 et 2025, respectivement. Après avoir été à un niveau de 13,5 en 2023 et -0,9 en 2022. La même source a touché le niveau des exportations et importations de biens et services algériens en 2024 et 2025, les exportations devant atteindre respectivement 61,1 milliards et 60,3 milliards de dollars, tandis que les importations devraient atteindre 56,7 milliards de dollars et 61,4 milliards de dollars respectivement au cours de la même période. Le président Tebboune, a prévu en mars dernier, que le PIB de l’Algérie dépasse les 400 milliards de dollars en 2026. «Le PIB de l’Algérie va dépasser 400 milliards de dollars en 2026», a-t-il dit, lors de l’entrevue périodique qu’il a accordée aux représentants des médias nationaux. Le président Tebboune a déclaré que «tout ce que nous avons réalisé était un premier jalon pour que notre économie devienne véritablement celle d’un pays émergent». Selon le président Tebboune, «tous les indicateurs annoncés sont réels et reconnus par les institutions internationales, notamment la Banque mondiale et le Fonds monétaire international». En évoquant certains de ces indicateurs, qui attestent de «la puissance actuelle» de l’économie nationale, il a noté l’augmentation des recettes de l’État, la fin des pertes importantes du Trésor et la récupération de fonds dilapidés, estimés en milliards de dollars. Il a également mentionné l’enregistrement de milliers d’investissements auprès de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), la hausse de la valeur des exportations hors hydrocarbures et la suspension des importations de plusieurs produits, en particulier des matériaux de construction, qui faisaient augmenter le coût des logements.
S.F