Le nombre des agences de voyages chargées de l’organisation de l’opération « Hadj et omra » pour cette année, est en « baisse » par rapport aux années précédentes, a indiqué, lundi à Alger, le vice-président du Syndicat national des agences de voyages région centre, M. Lyes Senouci.
Le vice-président chargé du « Hadj et Omra » a fait savoir, lors d’une conférence de presse, que le nombre des agences chargées de l’opération cette année est « en baisse » par rapport aux années précédentes, précisant qu’à l’échelle nationale 38 agences seulement ont été retenues sur les 250 spécialisées dans ce créneau.
Dans ce sens, M. Senouci a plaidé pour la révision du cahier des charges régissant l’activité des agences pour introduire des dispositions à même d' »améliorer les prestations, développer l’activité mais surtout satisfaire le client et préserver ses droits ».
« Avant tout déplacement aux Lieux-Saints, le client-pèlerin est censé avoir son contrat de voyage auprès de l’agence choisie, lui permettant de préserver ses droits, et afin de pouvoir réclamer en cas de mauvaise prise en charge », a souligné M. Senouci.
Il a par ailleurs, expliqué que les frais du Hadj pour la saison 2017, connaîtra une augmentation en raison des taxes imposées par l’Arabie Saoudite, la dépréciation du dinar et de la crise économique.
De son côté, le président du Syndicat national des agences de voyages d’Algérie, M. Bachir Djeribi a déclaré que « toutes les conditions sont réunies pour le bon déroulement de la saison estivale », ajoutant que les efforts « se poursuivent » visant à améliorer davantage les prestations de services.
Evoquant le tourisme domestique, M. Djeribi a affirmé que ce dernier « coûte cher », relevant que pas moins de 300 opérateurs de voyages à l’échelle nationale sont spécialisés dans le tourisme interne.
Le président de ce syndicat a, toutefois, mis l’accent sur la nécessité de combler les lacunes enregistrées à travers l’amélioration de la formation continue dans les domaines de l’hôtellerie, la restauration et autres au profit de jeunes diplômés, seul moyen de le moderniser et le hisser au niveau d’une véritable « industrie ».