A l’occasion de la Journée internationale des monuments et des sites (18 avril), le ministère de la Culture palestinien a révélé, samedi, que l’agression dévastatrice sioniste en cours contre Ghaza a décimé au moins 32 sites culturels et 195 bâtiments historiques, a indiqué un communiqué du ministère palestinien de la Culture.
Le ministère a appelé dans le même contexte à « l’UNESCO à la création d’un comité des Nations Unies pour enquêter sur les violations infligées au patrimoine palestinien » en précisant que « la guerre avait détruit 12 musées, vandalisé environ 2100 vêtements anciens et profané des objets de musée et des collections personnelles, signalant « 9 sites du patrimoine et 10 mosquées et églises historiques, faisant partie intégrante de la mémoire collective de la région, ont subi des dommages », a ajouté le communiqué.
Parmi les monuments historiques ravagés par la guerre, figurent aussi, selon la source, la mosquée Al-Omari à Jabalia au nord, l’église byzantine de Jabalia, la mosquée Cheikh Sha’ban et la mosquée Al-Zafar Damri dans le quartier d’Al-Shujaiya de la ville de Ghaza.
Le sanctuaire Al-Khidr à Deir Al-Balah et la mosquée Khalil Al-Rahman à Khan Younis, ainsi que le Centre des manuscrits, ont également été visés.
Dans son communiqué, le ministère de la Culture a dénoncé « le ciblage des centres culturels comme une violation flagrante du droit international humanitaire, notamment de la Convention internationale pour la prévention du génocide ».
Le ministère a souligné, dans le même sillage, que « l’effacement et la perte de ce patrimoine constituent une perte grave pour l’humanité dans son ensemble ».
R.N