Le président Abdelmadjid Tebboune a inauguré hier samedi l’usine de dessalement « Fouka 2 » à Tipasa, une installation titanesque capable de produire 300 000 mètres cubes d’eau dessalée par jour pour alimenter trois millions d’habitants des wilayas d’Alger, Tipasa et Blida.
S’étendant sur 7,15 hectares, cette infrastructure colossale s’inscrit dans un programme national de cinq grandes stations de dessalement, d’un coût global de 2,4 milliards de dollars. Les autres installations, d’une capacité identique, sont implantées à El Tarf (Koudiet Eddraouche), Béjaïa (Tighremt-Toudja), Boumerdès (Cap Djinet) et Oran (Cap Blanc).
La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence de hauts responsables de l’État, dont le Général d’Armée Saïd Chanegriha, ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale et Chef d’État-Major de l’ANP, Mohamed Arkab, ministre d’État chargé de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Brahim Merad, ministre de l’Intérieur, et Taha Derbal, ministre de l’Hydraulique.
Ce projet ambitieux illustre la volonté de l’État algérien de garantir l’accès à l’eau potable à sa population, en s’appuyant sur les compétences nationales et les technologies de pointe. Il représente une étape décisive dans la stratégie nationale visant à sécuriser l’approvisionnement en eau du pays.
L’histoire du dessalement en Algérie remonte aux années 1960, avec la mise en service des premières unités de petite capacité. Aujourd’hui, avec des installations comme « Fouka 2 », l’Algérie se positionne parmi les leaders africains dans ce domaine technologique.
A.D.