La révision des textes régissant l’apprentissage au sein des structures de la formation professionnelle permettra, une fois achevée, à ce mode de formation d’être en adéquation avec le contenu de la Constitution de 2016, a affirmé dimanche à Aïn Defla le ministre de l’Enseignement et de la Formation professionnels, Mohamed Mebarki.
La formation en mode d’apprentissage qui connaît un grand engouement de la part des jeunes a fait l’objet de révision des textes la régissant dans le souci d’une plus grande efficience et afin de faire en sorte qu’elle soit en adéquation avec le contenu de la Constitution de 2016, a précisé M. Mebarki dans une déclaration à la radio Jil FM en marge du coup d’envoi officiel de la rentrée du secteur 2017-2018.
Il a, dans ce cadre, rappelé que ce mode de formation est dispensé à hauteur de 80% au sein des entreprises économiques (les 20 % restants sont assurés par le centre de formation), faisant remarquer que cette formule est adoptée par nombre de pays développés à l’instar de la Suisse et de l’Allemagne qui y ont recourent dans le processus de formation.
Plus de 60 % des personnes ayant suivi une formation par apprentissage sont recrutés par les entreprises au sein desquelles elles ont été formées, d’où l’importance dévolue à ce mode, a-t-il soutenu, observant que le laps de temps passé au sein des entreprises économiques permet au stagiaire d’acquérir les rudiments nécessaires à l’exercice de son métier.
Relevant que le taux lié à la formation par apprentissage au sein des structures de formation avoisine 60 % à l’échelle nationale, il a invité les jeunes à opter pour ce mode qui permet au secteur de la formation professionnelle de participer pleinement au développement économique.