Le candidat du Front des forces socialistes (FFS) à l’élection présidentielle du 7 septembre, Youcef Aouchiche, ambitionne d’accéder à la magistrature suprême à travers son programme qui a pour slogan «Vision pour demain»et qui vise à établir des relations de confiance entre la société et les institutions de l’Etat et à trouver des solutions concrètes et réalistes aux problèmes socioéconomiques que vit le pays afin de redonner espoir à toutes les Algériennes et à tous lesAlgériens. Durant deux semaines, ce jeune candidat a intensifié les activités de proximité, des sorties sur le de terrain, rencontrant les citoyens et tenant des meetings populaires qui ont connu un vrai engouement, notamment parmi des jeunes. L’occasion pour les convaincre d’aller aux urnes le 7 septembre prochain afin de s’impliquer dans le processus de changement pour construire une Algérie forte avec des institutions qui tirent leur légitimité de la souveraineté populaire. La participation du SG du FFS à l’élection présidentielle du 7 septembre était un choix stratégique de son parti, selon ses dires, dicté par les exigences de la conjoncture actuelle qui nécessite de préserver l’unité nationale et de renforcer la cohésion du peuple algérien qui s’inscrit également dans le cadre de la ferme conviction du FFS de restaurer les espaces démocratiques et d’accélérer enfin son ouverture à la société et à renforcer ses capacités organisationnelles en interne. Interrogé sur le bilan des 15 premiers jours de la campagne présidentielle, avant d’entamer la dernière ligne droite, le directeur de la campagne du candidat du FFS, Djamel Baloul, a d’abordmis en avant l’importance d’une large mobilisation des citoyens aspirant à un vrai changement à travers leur participation à ce rendez-vous crucial pour l’avenir du pays.«Nous avons atteint notre objectif presque à 100%. Nous avons privilégié le travail de proximité, nous avons organisé des meetings populaires, diffusé la campagne présidentielle sur les différents réseaux sociaux, les plateaux TV et les supports média qui existent», a souligné le directeur de la campagne présidentielle du candidat du FFS. Et d’ajouter : «Notre bilan est très positif parce qu’il y a eu un contact direct avec les citoyens et un échange franc avec un langage simple et accessible aux différentes couches sociales, notamment les jeunes, les chômeurs, les femmes, les artisans, les commerçants, les artistes et les intellectuels». S’agissant de l’impact des multiples sorties sur le terrain du candidat du FFS, le directeur de la campagne du candidat Aouchiche affirme qu’elles ont été bénéfiques et ont permis d’entamer des conversations franches entre citoyens et leur candidat qui a prêté une oreille attentive à leurs préoccupations. «Notre candidat s’est déplacé à Alger dans les quartiers les plus populaires comme Bab El Oued et La Casbah.Il s’est également rendu à Constantine, dans les communes d’El Khroub et la nouvelle ville Ali Mendjeli, à l’ouest dans les villes de Chlef et Miliana, ensuite à Ghardaïa, Ouargla, Bou Saâda, à l’est, comme Annaba, Béjaïa, Khenchela, Batna, Oum El Bouaghi, Guelma, Tizi Ouzou et d’autres régions du pays. Il a été bien accueilli par les citoyens et les habitants de toutes les villes visitées jusqu’à maintenant et nous avons constaté une adhésion totale au programme présidentiel de notre candidat et de la démarche du parti FFS», s’est exprimé avec fierté Djamel Baloul. Selon notre source, la question fondamentale qui revient dans chaque événement est généralement d’ordre économique et social, à savoir le pouvoir d’achat et l’amélioration des conditions de vie, le chômage, la prise en charge de la jeunesse et sa protection contre ces fléaux comme les psychotropes et autres maux qui sont entrain de contaminer notre société.«Dans notre projet présidentiel, nous apportons des réponses à toutes ces questions à travers un programme riche et réalisable. Ce n’est pas de la théorie dans notre programme. Au contraire, il est concrétisable sur le terrain et apportera des solutions à toutes les problématiques posées par tous les Algériens des différentes catégories sociales et leurs différentes appartenances», a-t-il précisé, expliquant que «c’est un programme ambitieux qui rend l’espoir. Nous avons assumé notre responsabilité et nous avons une totale confiance en la jeunesse algérienne». «A cette occasion, nous appelons toutes les Algériennes et tous les Algériens de se mobiliser massivement le jour ‘‘J’’ et nous nous adressons notamment à la majorité silencieuse, aux déçus et aux forces du changement parce que les Algériens ont exprimé majoritairement leur désir de changement, soit avant le Hirak, soit pendant le Hirak. Chose, malheureusement, qui n’a pas été réalisée», a fait savoir le directeur de campagne du candidat du FFS. Et d’ajouter : «Maintenant, nous n’avons d’autre alternative que de faire un Hirak électoral. La majorité silencieuse de quelque 18 millions qui ne vote pas doit réaliser un sursaut cette fois-ci et s’exprimer pour le candidat du changement, de la jeunesse et des travailleurs, de la défense du secteur public, du pouvoir d’achat, de l’égalité, de la création de la richesse et la diversification de notre économie nationale».Pour conclure, Djamel Baloul réitère son appel pour une adhésion massive au scrutin présidentiel et de choisir le candidat du FFS. «Nous lançons un appel à travers nos différents déplacements et sorties aux Algériennes et aux Algériens pour aller voter massivement le 7 septembre prochain, pas seulement pour voter, mais pour choisir le candidat du changement qui est celui du parti FFS, Youcef Aouchiche».
Naima Allouche