Le candidat du FFS à l’élection présidentielle du 7 septembre en coursabat ses dernières cartes, à partir d’Oran, pour attirer un grand nombre d’électeurs, en se donnant corps et âme aux nombreuses activités électorales, pendant ces dernières heures décisives dans sa vie politique, avant d’entrer dans la période du silence électoral à partir de demain. Youcef Aouchiche poursuit son périple électoral à travers plusieurs haltes dans la ville d’El Bahia, où il a mené différentes activités de proximité et discuté avec les nombreux citoyens qui sont venus à son encontre pour exposer des extraits du programme présidentiel qu’il porte.Le programme du candidat Aouchiche donne une importance cruciale au rôle de la jeunesse dans la vie politique et sociale, à la promotion de l’investissement et de l’entrepreneuriat, au développement de la recherche scientifique, à la réforme administrative, au renforcement de l’unité nationale et l’activation du rôle des femmes dans la société, en plus de la valorisation de la diplomatie algérienne aux niveaux régional et international.Pour le candidat du FFS, le rendez-vous du 7 septembre donne l’occasion aux Algériennes et aux Algériens d’exprimer leur voix en la donnant au candidat du changement qui s’engage à instaurer un système de gouvernance garantissant le respect des lois et du droit.Tout en mettant en avant l’importance d’une forte participation à ce scrutin qui constitue, selon ses dires, une étape charnière dans l’histoire de l’Algérie, le candidat Aouchiche a promis, s’il est élu à la magistrature suprême, une justice indépendante, celle de l’égalité des chances et de la justice sociale, outre la redynamisation de la politique de l’emploi pour mettre fin à la galère de la jeunesse algérienne. Dans ce contexte, le candidat du FFS rappelle que le chômage représente un défi majeur pour le développement économique et social du pays. Entre 2010 et 2020, le taux de chômage a atteint les 14% en 2018, 2020 et 2021. Selon les estimations du Fonds monétaire international, ce taux devrait augmenter pour atteindre environ 19% d’ici 2026. Les jeunes, les diplômés universitaires et les femmes sont les plus touchés, reflétant des déséquilibres structurels et des inadéquations entre l’offre et la demande de travail. Selon le candidat Aouchiche, les politiques de l’emploi, historiquement centralisées et uniformes, ont montré leurs limites face à la diversité économique, géographique et sociale des régions. Pour ce faire, il propose une nouvelle approche de l’emploi, à commencer par la réalisation d’une étude détaillée pour identifier et cartographier les différents bassins d’emploi en Algérie, en tenant compte des spécificités économiques, des ressources disponibles et des besoins de chaque région, définir des priorités régionales et guider les investissements ainsi que les initiatives de développement en fonction du potentiel économique et des besoins en compétences de chaque région avec la création de pôles spécialisés d’activités dans chaque grande région et impliquer les autorités locales pour jouer un rôle clé dans la mise en œuvre des politiques d’emploi, en coordonnant les efforts entre les différents acteurs et en veillant à ce que les initiatives répondent aux besoins locaux. De même, M. Aouchiche compte adapter les formations professionnelles et universitaires aux besoins des emplois locaux en créant des programmes éducatifs spécifiques à chaque région, équilibrer la formation et les besoins économiques car de nombreux diplômés possèdent des compétences non alignées avec les besoins réels du marché du travail, encourager les stages et apprentissages pratiques au sein des entreprises, en offrant à celles-ci des incitations fiscales, ce qui permettra aux étudiants d’acquérir une expérience pratique et de mieux s’intégrer dans le marché du travail, et enfin renforcer le tissu industriel national en encourageant la relocalisation et la colocalisation des entreprises étrangères.
Naima Allouche