A ce jour, nul n’est en mesure d’expliquer pourquoi Ali Haddad a engagé le groupe ETRHB dans l’acquisition de 17% des parts sociales détenues, depuis 2005 dans Fertial, par le groupe espagnol Villar Mir. Ce groupe Mir détenait dans Fertial 66% des actions, contre 34 appartenant à Asmidal, une filiale de Sonatrach.
Cette transaction a eu lieu en novembre 2016, au moment où Fertial, spécialisée dans la production des fertilisants, déclarait, pour la seconde année consécutive, un résultat net très inquiétant. En 2016, le déficit de Fertial s’élevait à 985 millions de dinars, alors que l’exercice précédent a été marqué par perte sèche de 2.59 milliards de dinars.
Même quand elle ne perdait pas, Fertial ne rapportait pas beaucoup d’argent. Entre 2013 et 2015, le chiffre d’affaires de Fertial est resté stable autour de 35 milliards de dinar. En revanche, les résultats de l’exercice variaient différemment. En 2014, l’entreprise a réalisé un résultat net de 6.05 milliards de dinars, contre 5.26 milliards de dinars l’exercice précédent.
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Sur les 8 dernières années, 2012 aura été celle du succès pour cette filiale du groupe Villar Mir avec le chiffre d’affaires le plus élevé (44.38 milliards de dinars) et le bénéfice net le plus important, avec un montant de 19 milliards de dinars.
C’est dire qu’à partir de 2014, le bénéfice de Fertial avait pris une tendance baissière constante qui ne pouvait intéresser aucun investisseur.
Alors pourquoi Haddad a-t-il engagé le groupe ETRHB dans cette acquisition de parts sociales?