Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a dévoilé samedi les contours d’une ambitieuse réforme fiscale prévue pour 2025. Cette annonce, faite au terme d’une séance plénière au Conseil de la nation consacrée au vote de la loi de finances 2025, marque un tournant dans la politique fiscale algérienne.
Au cœur de cette réforme se trouvent deux axes majeurs :
- L’amélioration du recouvrement fiscal
- La promotion de la transformation numérique des finances publiques
Ces mesures visent à optimiser les ressources de l’État tout en simplifiant les procédures pour les contribuables. La numérisation, en particulier, promet de réduire la bureaucratie et d’accroître la transparence des transactions fiscales.
Le ministre a salué l’engagement des parlementaires dans le débat et l’enrichissement de la loi de finances. L’adoption du texte par les deux chambres du Parlement est perçue comme un signe fort d’unité nationale autour des enjeux économiques du pays.
La nouvelle loi de finances 2025 s’inscrit dans une vision stratégique à long terme. Ses principaux objectifs sont :
- La réalisation d’un développement durable
- Le renforcement de la stabilité socioéconomique
- L’encouragement de l’investissement
- La création d’emplois
- L’élargissement de l’assiette fiscale
M. Faid a souligné que ces orientations sont en phase avec les aspirations des citoyens algériens, marquant ainsi la volonté du gouvernement de répondre aux attentes populaires.
Le ministre a insisté sur le fait que cette loi a été élaborée de manière à préserver le pouvoir d’achat des citoyens tout en garantissant la pérennité des programmes de soutien social. Ce point est crucial dans un contexte où de nombreux pays luttent pour maintenir leurs filets de protection sociale face aux pressions économiques.
La loi de finances 2025 vise également à réaliser les équilibres financiers, tout en mettant l’accent sur la transparence et la durabilité. Cette approche témoigne d’une volonté de gestion responsable des finances publiques sur le long terme.
M. Faid n’a pas manqué d’appeler à une mobilisation générale pour la réussite de ces réformes. Il a exhorté l’ensemble des acteurs, tant dans le secteur public que privé, à redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs fixés en faveur d’une croissance économique inclusive.
L’annonce de ces réformes fiscales intervient dans un contexte économique mondial incertain. L’Algérie, comme de nombreux pays, cherche à diversifier son économie et à réduire sa dépendance aux hydrocarbures. L’amélioration du recouvrement fiscal est donc cruciale pour assurer des revenus stables à l’État.
La réussite de ces réformes dépendra de plusieurs facteurs :
- L’adhésion des contribuables aux nouvelles mesures
- L’efficacité de la mise en œuvre des outils numériques
- La formation des agents du fisc aux nouvelles technologies
- La lutte contre l’évasion fiscale et l’économie informelle
Si ces réformes portent leurs fruits, elles pourraient bien marquer un tournant dans la gestion des finances publiques algériennes, ouvrant la voie à une économie plus diversifiée et résiliente.
D.K