Évolution du Fonds national de l’eau en 2025

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500 millions de dollars pour soutenir le prix de l’eau

Pour l’année 2025, le Fonds national de l’eau (FNE) prévoit une allocation de 8,68 milliards de dinars, avec une compensation de l’État s’élevant à 63 milliards de dinars (soit 472,51millions de dollars) pour le dessalement de l’eau de mer. Au total, ce sont 70 milliards de dinars (500 millions de dollars) qui vont permettre au citoyen de consommer l’eau potable aux niveaux actuels des prix.

La compensation de l’État pour le dessalement de l’eau de mers’élevait à 67 milliards de dinars en 2024 et presque autant en 2023. Il s’agitlà d’un effort colossal qu’aucun pays du continent africain ne pourraitaccomplir.

Dans le cadre de la loi de finances pour 2025, l’article 216 propose des modifications significatives à l’article 143 de la loi de finances de 1995 concernant le Fonds national de l’eau (FNE). Ce fonds, crucial pour la gestion hydrique en Algérie, est désormais doté d’un compte d’affectation spéciale numéroté 302-079. Ce compte retrace, en recettes, divers éléments tels que le produit des redevances pour l’économie et la qualité de l’eau, ainsi que le montant des reliquats d’opérations achevées ou non réalisées.

L’actualisation vise à améliorer la gestion des soldes disponibles, permettant le reversement des montants non utilisés par les ordonnateurs secondaires. Cela répond à une lacune législative qui entravait l’injection de ces sommes dans le compte du FNE. Cette mesure facilitera la mobilisation de ressources financières pour des projets essentiels, tels que la sécurisation de l’alimentation en eau potable dans les régions soumises à un stress hydrique, et la préservation des périmètres irrigués, considérés comme stratégiques pour la sécurité alimentaire.

Ce dispositif financier est important pour soutenir les investissements nécessaires à l’extension et au renouvellement des infrastructures hydriques, garantissant ainsi un accès durable à l’eau potable pour tous. La mise en œuvre de ces dispositions budgétaires représente un pas en avant dans la gestion des ressources hydriques en Algérie, vitale face aux défis climatiques et démographiques.

Yacine Merzougui

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Pour assurer sa sécurité hydrique

L’Algérie va construire 6 nouvelles stations de dessalement

Un plan ambitieux de stations de dessalement d’eau de mer visant à couvrir 60% des besoins en eau potable d’ici 2030, avec une expertise locale renforcée.L’Algérie intensifie ses efforts pour exploiter des sources d’eau non conventionnelles, en particulier à travers le dessalement de l’eau de mer. Cette approche est cruciale pour répondre aux besoins croissants en eau potable dans un pays marqué par une pression hydrique accrue. L’initiative, portée par le gouvernement, vise à réduire la dépendance aux ressources en eau douce et à assurer une sécurité hydrique à long terme.

L’Algérie avait déjà amorcé cette transition avec la construction de 11 stations de dessalement d’eau de mer entre 2003 et 2019, à un coût total de 7 milliards de dollars. Ces infrastructures, cogérées avec des entreprises étrangères, avaient pour objectif de produire 1,9 million de m3 d’eau par jour, mais n’ont atteint qu’une production effective de 1,3 million de m3 par jour. Ces stations, réparties dans plusieurs régions côtières, comme Arzew, Alger et Tlemcen, ont permis de desservir environ 8 millions d’habitants. Parmi les stations emblématiques de cette période, on retrouve celles d’Arzew (Oran), Hamma (Alger) et Mostaganem, avec des capacités respectives de 86.000 m3/jour, 200.000 m3/jour et 200.000 m3/jour.

Cependant, plusieurs dysfonctionnements techniques et des scandales de corruption ont terni cette période.L’arrivée au pouvoir du président Tebboune a marqué une nouvelle phase dans la stratégie nationale de gestion de l’eau.

Les enseignements retenus

Conscient des défis et des leçons du passé, le président Tebboune a mis en place, dès son premier mandat, un programme ambitieux de construction de nouvelles stations de dessalement, En 2023, ce programme a connu une accélération significative avec la mise en chantier de cinq stations de dessalement d’une capacité de 300.000 m3 par jour chacune, soit un total de 1,5 million de m3/jour. Ces nouvelles stations, situées à Cap Djinet, Fouka, Cap Blanc, KoudietDraouche, et Tighremt, doivent renforcer de manière significative la sécurité hydrique du pays. Par exemple, la station de Cap Djinet, une fois mise en service, portera le volume d’eau dessalée à Boumerdès de 25 % à 62 %, et à Alger de 42 % à 82 %.

Le gouvernement prévoit également la construction de six nouvelles stations à partir de 2025, avec une mise en service prévue pour 2030. Chacune de ces stations aura une capacité de 400.000 m3 par jour, contribuant ainsi à une production totale de 2,4 millions de m3/jour. Grâce à ces investissements massifs, l’Algérie vise à ce que 60 % de l’eau consommée dans le pays proviennent du dessalement, assurant ainsi son autosuffisance en eau potable d’ici 2030.

Outre la construction de nouvelles infrastructures, le président Tebboune a souligné l’importance de la formation et de la gestion locale des stations de dessalement. Une agence nationale dédiée au dessalement a été créée, et un programme de formation technique a été mis en place pour garantir que les compétences nécessaires soient maîtrisées au niveau national. Des partenariats avec des instituts internationaux doivent également permettre aux techniciens algériens de bénéficier de formations de pointe.

Le président Tebboune a également insisté sur la nécessité de généraliser les stations de dessalement le long de la côte algérienne, afin de sécuriser l’approvisionnement en eau potable dans les wilayas côtières.Avec cette politique ambitieuse, l’Algérie espère non seulement garantir l’accès à l’eau pour sa population, mais également atteindre une autosuffisance en matière de ressources hydriques, malgré les défis climatiques.

Sonia H. 

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La pluviométrie en Algérie : état des lieux

L’Algérie, avec sa vaste superficie, présente un climat diversifié. Le nord du pays, bénéficiant d’un climat méditerranéen, reçoit des précipitations annuelles variant de 600 à 800 mm, surtout entre octobre et avril. Alger est l’une des villes les plus arrosées, contrastant avec Oran, où les pluies sont plus rares, oscillant entre 330 et 400 mm par an.

En revanche, le climat désertique prédomine dans le Sud, où les précipitations sont extrêmement limitées, souvent en dessous de 50 mm par an. Ce phénomène se traduit par une aridité marquée, particulièrement dans le « triangle de feu » d’Adrar, Reggane, et In Salah, où les températures estivales dépassent fréquemment les 50 °C.

Des climats de transition, comme le semi-aride, se rencontrent également, notamment à l’est. Ces zones expérimentent une sécheresse prolongée, mais conservent encore des influences méditerranéennes.

Ainsi, la pluviométrie en Algérie est profondément influencée par la géographie et le climat, engendrant des paysages variés, allant des côtes verdoyantes aux déserts arides.

R.N.

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La tarification de l’eau en Algérie

Un équilibre délicat entre accessibilité et durabilité

La gestion de l’eau en Algérie, ressource précieuse s’il en est, se trouve au cœur d’un défi complexe : concilier l’accès pour tous à ce bien essentiel tout en assurant la pérennité économique du système. Cette équation difficile se reflète dans l’évolution de la tarification et du financement du cycle urbain de l’eau au fil des années.

En 1998, le prix nominal de l’eau était fixé à 3,6 DA/m³. Sept ans plus tard, en 2005, face aux difficultés financières croissantes des établissements de production et de distribution, ce tarif a connu une augmentation significative pour atteindre 6,3 DA/m³. Cette hausse de 75% témoigne de la nécessité de revoir le modèle économique du secteur.

Une approche sociale de la tarification

Soucieux de préserver l’accès à l’eau pour les ménages les plus modestes, le gouvernement algérien a opté pour une augmentation différenciée. Ainsi, la tranche I de la catégorie I, correspondant aux consommations les plus faibles, n’a subi qu’une hausse de 20%, contre 60% pour les autres tranches et catégories.

En 1992, le coût de fonctionnement et de maintenance de l’eau en Algérie était estimé à 4,10 DA/m³, soit environ 0,14$. À titre de comparaison, la Tunisie affichait à la même période un coût deux fois plus élevé, à 0,25$ le m³. Ces chiffres, bien que datant de plus de 30 ans, illustrent le défi auquel fait face l’Algérie pour maintenir des tarifs accessibles tout en couvrant les coûts réels.

Le dessalement, une solution coûteuse mais nécessaire

Face à la rareté de la ressource, l’Algérie s’est tournée vers le dessalement de l’eau de mer. Un programme ambitieux vise à produire 1 million de m³/jour, soit un cinquième des besoins de consommation du pays en 2005. Cependant, cette technologie a un coût : les estimations prévoient un prix du m³ d’eau dessalée autour de 125 DA dès la mise en service de la station du Hamma, pouvant atteindre 150 DA vers 2030.

La loi n° 05-12 portant code des eaux réaffirme le droit fondamental d’accès à l’eau potable et à l’assainissement. Ce texte tente de concilier ce droit avec le principe du recouvrement des coûts, illustrant la complexité de la gestion de l’eau dans un pays où la ressource est rare.

Depuis 2005, le territoire algérien est divisé en 5 bassins hydrographiques, chacun doté d’un comité de bassin : Oranie Chott-Chergui, Cheliff-Zahrez, Algérois-Hodna-Soummam, et deux autres non mentionnés dans l’extrait. Cette approche vise une gestion plus adaptée aux réalités locales.

L.S.

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Tarification de l’eau

Stagnation depuis deux décennies

Il est évident que la demande en eau potable des Algériens est appelée à être revue à la hausse dans les toutes prochaines années, notamment avec la croissance de la population. Dans cette optique, les pouvoirs publics ne ménagent aucun effort pour satisfaire la demande nationale en cette incontournable source de vie, tout en optant pour plusieurs solutions, dont le dessalement de l’eau de mer. Ceci dit, la tarification actuelle appliquée pour un mètre cube d’eau potable en Algérie ne représente pas le coût réel de production de la source. Les tarifs à la consommation sont inférieurs au prix de revient de l’eau, d’où l’appoint de la subvention des prix dans le cadre de la politique dite de l’Etat social.La tarification de l’eau en Algérie est administrée.Elle est fixée par l’Etat (loi N° 5-12). Ainsi, il existe trois tarifs pour les catégories d’usage, qui comprennentles ménages (catégorie I), les administrations, les artisans (catégorie II) et les unités industrielles et touristiques (catégorie III).La tarification des services publics d’alimentation en eau potable et d’assainissement en Algérie est fixée par le décret exécutif n°05-13 du 09 janvier 2005. Cependant, le service de l’alimentation en eau potable (AEP) est facturé en 3 rubriques :l’abonnement, qui couvre la location du compteur, son entretien et une partie des frais de maintenance des réseaux d’eau et d’assainissement,l’abonnement, pour un particulier, est de 240 DA hors taxes pour l’eau et 60 DA hors taxes pour l’assainissement. La consommation d’eau en m3 ainsi que la collecte et le traitement des eaux usées. Dans ce sens, il faut savoir que le calcul de la tarification de la consommation est variable sur 03catégories ci-dessous indiquées.

Rabah Karali

La nappe albienne

Un trésor aquifère au cœur du Sahara

Au cœur du Sahara s’étend l’une des plus grandes nappes d’eau souterraine au monde : la nappe albienne. Cette ressource hydrique colossale, partagée entre l’Algérie, la Libye et la Tunisie, représente un enjeu majeur pour le développement de la région.

La nappe albienne couvre une superficie impressionnante, presque deux fois celle de la France. Environ 70% de cette étendue se trouve en Algérie, faisant de ce pays le principal dépositaire de cette ressource stratégique. Son volume est estimé entre 40 000 et 50 000 milliards de mètres cubes d’eau, soit l’équivalent de 50 000 fois le volume du barrage de Beni Haroun en Algérie.

Malgré son immensité, l’exploitation de la nappe albienne pose de nombreux défis. Les eaux se trouvent à des profondeurs allant jusqu’à 2000 mètres, rendant leur extraction coûteuse et techniquement complexe. De plus, la température élevée de l’eau, pouvant atteindre 60°C, nécessite des équipements spéciaux pour son traitement.

Un autre obstacle majeur est la qualité de l’eau : une grande partie est saumâtre, nécessitant un processus de dessalement avant toute utilisation pour la consommation humaine.

Gestion et enjeux internationaux
Face à l’importance de cette ressource, un accord de gestion concertée a été établi en 2005 entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye. Ce mécanisme vise à assurer une exploitation équitable et durable de la nappe, conscients que cette eau fossile est une ressource non renouvelable.

En Algérie, l’exploitation de la nappe albienne alimente des projets ambitieux, comme le transfert d’eau In Salah-Tamanrasset. Ce mégaprojet vise à acheminer l’eau sur 746 km pour approvisionner Tamanrasset et d’autres localités, avec un objectif de 100 000 m³/jour d’ici 2040.

La nappe albienne représente ainsi une richesse inestimable pour le Sahara, mais son exploitation requiert une gestion prudente et une coopération internationale renforcée. L’équilibre entre développement économique et préservation de cette ressource non renouvelable reste un défi majeur pour les décennies à venir.

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Le mégaprojet de transfert d’eau In Salah-Tamanrasset

Un défi technique et financier

L’Algérie s’est lancée dans un ambitieux projet d’approvisionnement en eau pour sa région saharienne. Le transfert d’eau In Salah-Tamanrasset, estimé à 197 milliards de dinars (1,3 milliard de dollars), vise à répondre aux besoins croissants en eau potable de Tamanrasset et des localités environnantes.

Le Transfert Ain Salah-Tamanrasset, qualifié de «projet du siècle», est un immense défi dans la mesure où il s’agit de transférer les eaux captées dans la nappe du continental intercalaire, à 70 km, au nord de Ain Salah, vers la ville de Tamanrasset, sur une distance de 746 km, en abreuvant six villes au passage et qui sont: In Salah, Arak, Menier, Moulay Hassan, In Ekker et In Amguel.

Ce projet titanesque prévoit d’acheminer l’eau sur une distance impressionnante de 746 km. L’infrastructure comprend 24 forages, 6 stations de pompage et un réseau de conduites s’étendant sur 1 258 km. L’objectif est de fournir 50 000 m³ d’eau par jour dès 2010, avec une augmentation prévue à 100 000 m³/jour d’ici 2040.

Le projet consiste en la réalisation de quarante-sept (47) forages profonds, puisant les eaux de la nappe du continental intercalaire, au nord de Ain Salah, qui seront traitées dans les six (06) stations de déminéralisation par osmose inverse et rassemblées dans le réservoir de tête dont la capacité de stockage est de 50000 m3.

Cent mille (100000) m3d’eau sont transférés quotidiennement à partir de In Salah vers Tamanrasset et les villes se trouvant sur le tracé via 1 254 765 mètres linéaires de conduites en acier soudé de différents diamètres, allant de 700 mm à 1 400 mm.

Six (06) stations de pompage sont édifiées et réparties sur le long du tracé permettant la desserte en eau potable de la population des villes qu’il traverse.

L’eau arrivée à Tamanrasset est stockée dans le réservoir terminal d’une capacité de 50000 m3pour être distribuée à la population.

Un système de télégestion de 1 468 500 ml de fibre optique est mis en place pour la gestion des ouvrages à distance, qui est doté d’équipements informatiques de gestion et d’un système de supervision.

Malgré des retards dus aux conditions climatiques difficiles et aux défis logistiques, le projet progresse. Une attention particulière est portée à la qualité de l’eau, avec des mesures de surveillance mises en place pour détecter d’éventuelles émanations radioactives.

Ce mégaprojet, entièrement financé par des fonds publics, illustre l’engagement de l’Algérie à améliorer les conditions de vie dans les régions désertiques. Au-delà de l’approvisionnement en eau, il vise à soutenir le développement urbain et à lutter contre la désertification, faisant de ce transfert d’eau un véritable outil de développement régional.S.T.

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Le système hydraulique de Beni Haroun :
un joyau de l’ingénierie au service de l’Est algérien

Au cœur de la wilaya de Mila s’élève un chef-d’œuvre de l’ingénierie hydraulique : le système de Beni Haroun. Ce complexe impressionnant, véritable fleuron du dispositif hydraulique national, dessert près de 6 millions d’habitants répartis sur six wilayas de l’Est algérien : Jijel, Mila, Constantine, Oum El Bouaghi, Batna et Khenchela.

L’ampleur du projet est à la mesure de son ambition : 5 barrages, 5 stations de traitement et 9 couloirs d’adduction forment l’ossature de ce réseau vital. Chaque année, plus de 500 millions de m³ d’eau sont acheminés à travers ce système, irriguant non seulement les foyers mais aussi l’économie de la région.

L’impact socio-économique du projet est considérable. Il a généré 1 000 emplois permanents directs dans le secteur hydraulique, sans compter les nombreux emplois indirects créés par l’implantation de projets industriels et touristiques. Le secteur agricole n’est pas en reste : 41 000 hectares de terres sont irrigués grâce à ce système, ouvrant de nouvelles perspectives pour l’emploi rural.

Le cœur du système repose sur l’interconnexion de cinq barrages stratégiques : Beni Haroun et Oued El Athmania à Mila, Hammam Grouz, également à Mila, KoudietMedouar à Batna, Ourkis à Oum El Bouaghi, et Boussiaba à Jijel. Ces réservoirs alimentent un réseau complexe de distribution.

Cinq stations de traitement, dont la plus importante est celle de Ain Tinn, avec une capacité impressionnante de 86 000 m³/jour, assurent la qualité de l’eau distribuée.

La distribution est assurée par neuf couloirs d’adduction, chacun ayant un rôle spécifique :

  • Les couloirs 1, 2 et 3 desservent Constantine et Mila
  • Les couloirs 4, 5 et 6 alimentent Batna et Khenchela
  • Les couloirs 7, 8 et 9 approvisionnent Oum El Bouaghi et Jijel

Ce maillage complexe permet une distribution équitable et efficace de l’eau sur un vaste territoire, répondant aux besoins d’une population importante et diverse.

Le système de Beni Haroun illustre parfaitement la capacité de l’Algérie à réaliser des projets d’envergure pour le bien-être de sa population. Il représente non seulement une prouesse technique, mais aussi un investissement crucial dans l’avenir de la région est du pays, assurant un développement durable et équilibré pour des millions d’Algériens.H.M.

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Comprendre votre facture d’eau

Taxes, redevances et tarification

La facture d’eau en Algérie peut parfois sembler complexe. Cet article vise à clarifier les différents éléments qui la composent, en se basant sur la législation en vigueur, notamment la loi n° 05-12 du 4 août 2005 (modifiée par l’ordonnance n° 09-02 du 22 juillet 2009) relative à l’eau, et le décret exécutif n° 05-13 du 9 janvier 2005.

  1. Taxes et redevances

En plus du prix de votre consommation d’eau, plusieurs taxes et redevances sont appliquées :

  • Redevance qualité de l’eau : 4% du prix de la consommation
  • Redevance économie de l’eau : 4% du prix de la consommation
  • Redevance gestion de l’eau : 3 DA par m3 d’eau consommée
  • TVA : 7% sur la totalité du prix (consommation et redevances)
  • Droits de timbre : 1% du montant de la facture, applicable uniquement en cas de paiement en espèces

Ces montants sont versés à l’État et contribuent à la gestion et à l’amélioration du service de distribution d’eau.

  1. Prix de l’abonnement

Votre facture comprend également le prix de l’abonnement, divisé en deux parties : un montant pour l’eau et un autre pour l’assainissement.

  1. Récapitulatif

Une section de la facture récapitule le prix total de l’eau et de l’assainissement, ainsi que les redevances applicables.

  1. Créancesantérieures

Si vous avez un solde impayé sur des factures précédentes, il apparaîtra dans la ligne « créances antérieures ». Il est important de vérifier l’exactitude de ce montant, car il peut arriver que la facture soit établie avant l’enregistrement de votre dernier paiement.

Comprendre sa facture d’eau permet non seulement de mieux gérer son budget, mais aussi de prendre conscience de l’importance de la gestion de cette ressource précieuse. Les différentes redevances appliquées reflètent les efforts déployés pour améliorer la qualité de l’eau, promouvoir son économie et assurer une gestion durable de cette ressource vitale.