Au lendemain d’une élection qui a vu une mobilisation sans précédent de l’électorat, Recep Tayyip Erdogan est en tête de la présidentielle. Le Président sortant a obtenu 49,51%, contre 44,88% pour son rival Kemal Kiliçdaroglu. Selon les résultats définitifs validés par le Conseil électoral suprême, Recep Tayip Erdogan a obtenu 49,37% des voix, contre 44,88% à Kemal Kiliçdaroglu. Le monde a suivi les informations venant de Turquie avec une grande attention et un grand intérêt, où la logique électorale et le choix du peuple turc ont été respectés. Mais, dans tous les cas, côté officiel, on s’attendait à ce que la coopération continue, s’approfondisse et se développe, à l’exemple de ce qu’a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. «Nous sommes unis à la Turquie par un très large éventail de coopération mutuellement bénéfique, que ce soit dans les secteurs de l’énergie, du tourisme, du commerce, de l’agriculture, du transport aérien,…», ajoute-t-il.
Participation saluée
Pas moins de 64 millions d’électeurs ont rué vers les centres de vote dimanche pour choisir leur Président dans le calme et la sérénité. Les présidents de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et du Conseil européen, Charles Michel, ont salué lundi la «très forte participation» lors des élections en Turquie, y voyant une «victoire» pour la démocratie. «La très forte participation à ces élections est vraiment une bonne nouvelle (…) c’est un signe clair que la population turque est engagée à exercer ses droits démocratiques», a déclaré la première lors d’une conférence de presse, aux côtés du second qui a aussi «félicité les citoyens turcs» pour cette messe électorale sans incidents entre les deux camps. La Turquie vient de prouver, encore une fois, la constance vers le progrès électoral et la démocratie participative. Les Turcs ont démontré, à leurs voisins et au monde, leur maturité politique et leur engagement sans faille pour la construction du pays dans la mutualité et le dévouement. Ils ont ainsi inauguré le bicentenaire de leur pays dans un tournant historique grandiose et prometteur. Rendez-vous est donc pris pour le 28 mai afin d’accomplir l’achèvement d’un énième jalon d’une démocratie qui se raffermit d’un mandat à un autre…
S. B.