Les recettes douanières réalisées en 2017 ont atteint 1.005 milliards (mds) de DA, en hausse de 2,5% par rapport à 2016, a indiqué mercredi à Alger le Directeur des relations publiques et de l’information auprès de la Direction générale des douanes (DGD), Djamel Brika.
C’est une performance pour l’administration des Douanes vue la baisse des importations. C’est grâce aux efforts consentis par les services des Douanes en matière de contrôle que nous avons pu réaliser cette progression, a-t-il déclaré en réponse à la presse lors du Forum du quotidien francophone El-Moudjahid, consacré à l’histoire des Douanes .
Interrogé sur le manque à gagner qu’engendrerait la suspension de l’importation de 851 produits, le responsable a reconnu que la DGD n’a pas procédé à une évaluation de cet impact.
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Mais cette mesure « ne va pas forcément engendrer un manque à gagner puisqu’elle porte sur des produits destinés à la consommation.
L’interdiction de leur importation pourrait pousser les opérateurs à s’orienter vers l’importation des matières premières et vers les créneaux productifs » , a-t-il relativisé.
Il a avancé que l’administration douanière comptait « renforcer son contrôle pour faire en sorte que les produits suspendus ne pénètrent pas sur le marché afin d’ouvrir de nouvelles chances d’investissement pour les opérateurs qui voudraient s’investir dans les matières premières surtout « .
Evoquant le nouveau système d’information, qui sera mis en place par la DGD avant la fin de l’année en cours, il a assuré que l’administration douanière a déjà envisagé la dématérialisation de certaines procédures comme la déclaration en douane.
Il a rappelé que ce système d’information allait surtout permettre à la Douane d’améliorer ses opérations de contrôle. « Le contrôle douanier, l’ouverture des conteneurs par exemple, ne se fera plus de manière systématique mais sera bien ciblé grâce à l’introduction de la déclaration électronique » , a-t-il prédit.
Il a avancé qu’un nouveau site web de la DGD allait être lancé en avril prochain.
Lors du Forum, le chercheur en Patrimoine, M. Cheikh El-Mahroussa, a présenté une communication sur le développement de la Douane depuis 3.500 ans AJC à ce jour.
Il a fait savoir que les chercheurs avaient des avis différents sur l’origine du mot Douanes : certains pensent qu’il provient du mot arabe » Dawwana « , c’est-à-dire consigner et inscrire, d’autres disent que sa source est persane en se référant au mot « DEV » qui veut dire fou ou diable alors que d’autres pensent qu’il est originaire de l’Italien (Dogana) qui fait référence aux douanes de Venise.
Il a rappelé que la journée mondiale des Douanes, qui correspond au 26 janvier de chaque année, vient célébrer la première session du CCD (Conseil de coopération douanière) tenue le 26 janvier 1953 en présence de ses 17 membres fondateurs.
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Six ans auparavant, en 1947, treize pays européens avaient créé un groupe d’étude chargé d’examiner les questions douanières soulevées dans l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), a-t-il rappelé.
Les travaux aboutissent à l’adoption en 1950 de la Convention portant création du CCD qui adoptera en 1994, sa dénomination actuelle d’Organisation mondiale des douanes (OMD).
A noté, la Journée mondiale de la Douane sera célébrée cette année sous le slogan « Un environnement sûr pour le développement économique ».