L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a publié un communiqué alarmant hier, révélant la disparition de 45 migrants en Méditerranée après le naufrage de l’embarcation où ils se trouvaient. Cette tragédie souligne une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés les migrants qui entreprennent des voyages périlleux pour atteindre l’Europe. Selon les informations fournies par l’OIM, l’embarcation a sombré au milieu de la mer Méditerranée alors qu’elle tentait de rejoindre les côtes italiennes depuis la Tunisie lors d’un voyage clandestin. Parmi toutes les personnes qui se trouvaient à bord, 45 sont désormais portées disparues, laissant craindre le pire quant à leur sort. Les survivants de ce naufrage ont rapporté aux équipes de l’OIM sur l’île de Lampedusa, en Italie, les circonstances tragiques de l’accident, attribuant la catastrophe aux conditions météorologiques défavorables qui ont frappé la région ces derniers jours. Cette annonce intervient après que les garde-côtes italiens ont découvert neuf corps sans vie et secouru 22 autres personnes dans les eaux territoriales. Ces rescapés ont été transférés à Lampedusa, qui est souvent la première destination pour les migrants en quête d’asile en Europe. L’OIM a souligné que la Méditerranée reste l’une des routes maritimes les plus dangereuses au monde pour les migrants, avec des milliers de vies perdues chaque année dans des tentatives désespérées de traversée. Face à cette tragédie humaine, l’OIM appelle à une action urgente de la part de la communauté internationale pour renforcer les efforts visant à prévenir de telles pertes et à mettre en place des mécanismes plus sûrs et plus réguliers pour les personnes en quête de protection et de dignité.
Sonia H.