L’Assemblée populaire nationale (APN) franchit un pas significatif dans la préservation de la mémoire historique nationale. Une commission spéciale vient d’être constituée pour élaborer une proposition de loi criminalisant la colonisation, avec l’intégration de députés des précédentes législatures en tant que membres honoraires.
Cette initiative s’inscrit dans une démarche ambitieuse de reconnaissance et de documentation des crimes coloniaux subis par le peuple algérien. Les parlementaires impliqués entendent approfondir la conscience historique et protéger les générations futures contre l’oubli des traumatismes historiques.
La commission a été explicitement mandatée pour défendre les causes historiques justes et œuvrer à la reconnaissance officielle des souffrances infligées durant la période coloniale. Les députés participants considèrent cette démarche comme une étape cruciale dans la reconstruction mémorielle du pays.
Les anciens législateurs, forts de leur expérience et de leurs précédentes propositions sur le sujet, apporteront une expertise précieuse à ce processus. Leur nomination comme membres honoraires symbolise la continuité et la détermination institutionnelle à faire avancer ce projet national.
L’objectif final demeure la récupération des droits moraux et historiques du peuple algérien, tout en conjuguant les efforts pour faire émerger une vérité historique longtemps occultée. Cette initiative traduit une volonté politique claire de transmettre aux générations actuelles et futures la mémoire des luttes pour la liberté et l’indépendance.
La démarche s’inscrit également dans une dynamique de souveraineté nationale, où la reconnaissance officielle des crimes coloniaux devient un acte de résilience et de dignité historique. Les parlementaires impliqués manifestent leur engagement total dans ce processus de réparation mémorielle. S.T