Lorsque j’ai postulé pour mon premier emploi de journaliste chez e-Bourse, je n’avais aucune
expérience professionnelle à leur proposer. J’étais fraîchement diplômée et, comme beaucoup
d’autres, je m’apprêtais à plonger dans le monde du travail pour la première fois de ma vie. J’avais
certes étudié la théorie, mais je savais que la pratique en entreprise serait un tout autre monde.
Intégrer un travail de journaliste sans aucune expérience préalable peut sembler un défi
insurmontable, et c’est également une aventure qui m’a appris à développer des compétences
techniques mais aussi à faire preuve de résilience, d’adaptabilité et de curiosité, des qualités
essentielles pour réussir dans le journalisme.
Tout a commencé par une passion pour l’écriture et une curiosité insatiable pour les événements du
monde. Depuis mon enfance, je me suis toujours intéressée à l’actualité et à la manière dont les
histoires sont racontées. Pourtant, en débutant mon travail, je n’avais ni formation académique en
journalisme, ni expérience sur le terrain. En effet, je n’avais jamais eu l’occasion de suivre des stages
ou de travailler dans le domaine des médias. e-Bourse m’a offert cette chance.
Pour réussir mon intégration a e-Bourse, j’ai dû faire preuve de patience et de persévérance. Une des
clés était de rester ouverte aux critiques constructives de mon directeur et de mes collègues et de
demander des retours régulièrement pour progresser. « J’ai aussi pris l’initiative de m’améliorer en
dehors des heures du travail, notamment en lisant des articles publiés de mes collègues. Chaque fois
que je ne parvenais pas à comprendre un terme, je prenais des notes et faisais des recherches à la fin
de la journée, ce qui m’a permis de combler certaines lacunes rapidement». « J’ai observé mes
collègues, écouté leurs conversations, et, surtout, j’ai été proactive dans mes échanges. Cela m’a
permis de m’intégrer plus facilement, d’obtenir du soutien lorsque j’en avais besoin et de mieux
comprendre la façon dont les choses se faisaient ».
Un des défis les plus insidieux a été le manque de confiance en moi. Ne pas avoir d’expérience m’a
parfois conduit à douter de mes capacités, surtout aux côtés de journalistes plus expérimentés. Je me
demandais souvent si mon travail était à la hauteur, si mes idées étaient pertinentes, ou si ma
manière de rédiger était correcte. À plusieurs reprises, j’ai eu l’impression de ne pas appartenir à ce
monde. Cependant, il m’a fallu accepter que l’incertitude faisait partie du processus d’apprentissage.
« En écoutant attentivement leurs retours, j’ai pu progresser et comprendre que la confiance venait
avec la pratique et la constance. J’ai aussi réalisé qu’il était important de ne pas prétendre tout
savoir, et admettre que je commettrais sans doute des erreurs et que celles-ci faisaient partie du
long chemin que je serais appelée à parcourir. »
Etant journaliste débutante, la gestion du temps était mon grand problème. L’environnement de
travail était dynamique et exigeait une rapidité d’exécution que je n’avais pas encore appris à
maîtriser. L’équilibre entre acquérir de nouvelles compétences, réaliser des tâches quotidiennes et
être productif était souvent délicat. De plus, il m’a fallu m’habituer à la pression des deadlines et à
l’interaction avec des collègues plus expérimentés. Autre difficulté importante : la communication. Je
devais constamment poser beaucoup de questions, ce qui pouvait parfois donner l’impression d’être
un poids pour l’équipe. Mais très vite, j’ai compris que cette phase d’apprentissage était normale, et
que mes collègues étaient prêts à m’accompagner.
Malgré tous les défis, il y a eu des moments de satisfaction qui ont confirmé que mes efforts en
valaient vraiment la peine. Lorsque j’ai vu mes premiers articles publiés, j’ai ressenti un immense
sentiment de fierté. Ces petites victoires ont été essentielles pour renforcer ma motivation et pour
me prouver que mes efforts étaient payants. En outre, l’opportunité de rencontrer des personnes
fascinantes, d’interroger des experts et de traiter des sujets intéressants n’a fait que renforcer ma
passion pour ce métier magnifique. Chaque jour est une nouvelle occasion d’apprendre, et la
satisfaction de pouvoir contribuer à l’information et au débat public est particulièrement gratifiante.
Intégrer un travail de journaliste sans expérience demande une grande dose de détermination et
d’ouverture. Les défis sont nombreux, mais chaque obstacle surmonté me permet de grandir dans ce
métier. Il est essentiel de persévérer, de saisir les opportunités, et, surtout, de ne jamais cesser
d’apprendre. Le journalisme est une profession dynamique qui exige une constante adaptation, mais
elle offre aussi une richesse de découvertes humaines et professionnelles. Aujourd’hui, après plus de
deux mois de travail dans ce journal, je constate une nette amélioration, même si j’ai encore un long
chemin à parcourir. Je me sens à présent beaucoup plus confiante dans mon travail, et mes collègues
me considèrent désormais comme un membre à part entière de l’équipe.
Si je devais donner un conseil à quelqu’un appelé à débuter dans ce domaine sans expérience, ce
serait de ne pas avoir peur de commencer petit et de saisir toutes les occasions d’apprendre et de se
perfectionner. Au final, l’expérience viendra, mais c’est l’attitude proactive et la passion pour le
métier qui feront la différence.
Je remercie Monsieur le directeur de m’avoir accueillie dans son journal, de m’avoir offert cette
chance exceptionnelle d’intégrer son équipe et de réaliser mon rêve d’enfance. Je remercie
également mes collègues, qui, tous, m’apportent une expertise unique, une vraie opportunité
d’acquérir de nouvelles connaissances qui enrichiront ma carrière et ma vie professionnelle.
Sarah N.T.