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mercredi, décembre 4, 2024

Dans le but de renforcer les capacités de dessalement de l’eau de mer , L’ATRST approuve le financement de 18 projets de recherche

L’Agence thématique de recherches en sciences et technologie (ATRST) algérienne a lancé une série de projets de recherche novateurs dans le domaine du dessalement de l’eau de mer, en réponse aux défis croissants de la sécurité hydrique. Dans un communiqué publié ce lundi, l’ATRST a annoncé qu’elle a approuvé le financement et l’accompagnement de 18 projets de recherche thématiques, marquant ainsi une étape significative dans les efforts de l’Algérie pour faire face à la menace posée par les changements climatiques sur ses ressources en eau.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la politique énoncée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à garantir la sécurité hydrique du pays en mobilisant l’expertise scientifique et technologique tant nationale qu’internationale. Consciente des enjeux qui pèsent sur la disponibilité en eau due aux changements climatiques, l’Algérie se positionne ainsi en adoptant une approche concertée et coordonnée entre les secteurs de la Recherche scientifique et du Développement technologique.

Dans le cadre de cet effort, l’ATRST a ouvert un appel à propositions de projets de recherche axés sur le dessalement de l’eau de mer. Un total de 33 propositions a été reçu en réponse à cet appel, dont 18 ont été sélectionnées pour bénéficier de financements et d’accompagnement de la part de l’Agence.

Les porteurs de projets collaboreront étroitement avec divers acteurs économiques engagés dans le domaine, tels que les stations de dessalement de l’eau de mer, la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL), la Chambre algérienne de la pêche et de l’aquaculture, l’Entreprise nationale de génie civil et bâtiment (ENGCB), filiale de Sonatrach, la société Algerian Energy Company (AEC), l’Entreprise nationale des produits de l’électrochimie (ENPEC), l’Agence nationale de dessalement de l’eau (ANDE), l’Agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau (AGIRE), le groupe Cosider, et d’autres entreprises encore.

Les projets de recherche sélectionnés couvrent un large éventail de thèmes liés au dessalement de l’eau de mer, notamment l’analyse, le prétraitement, le traitement, le post-traitement, les filtres utilisés dans l’osmose inverse, les impacts environnementaux des stations de dessalement sur les écosystèmes marins des côtes algériennes, ainsi que les applications des énergies renouvelables dans le processus de dessalement.

Il est à rappeler que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a récemment souligné l’importance de l’approvisionnement en eau potable pour le pays. Il a mis en avant les projets hydrauliques initiés par le gouvernement pour garantir un approvisionnement stable en eau potable sur une période de 15 ans, tout en soulignant que ces projets sont une priorité nationale. Les projets de dessalement en cours dans les régions côtières et les projets de transfert d’eau dans les régions du Sud illustrent les efforts déployés pour relever ce défi hydrique. Le président Tebboune a également célébré les progrès de l’Algérie dans le domaine du dessalement de l’eau de mer, plaçant le pays au premier rang en Afrique et au troisième rang dans le monde arabe en termes de capacité de dessalement.

En somme, l’Algérie continue de démontrer son engagement envers la recherche scientifique et technologique pour faire face aux enjeux de la sécurité hydrique. Les projets de recherche lancés par l’ATRST témoignent de la volonté du pays de trouver des solutions innovantes pour répondre aux défis posés par les changements climatiques et de garantir un avenir durable pour ses ressources en eau.

I.    K.

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