«L’idée de la création du Club algérien des femmes d’affaires (CAFA) a été initiée en 2020, mais en raison de la crise sanitaire deCovid-19, la date du lancement officiel des activités du Club a coïncidé avec le grand événement national du 7 septembre dernier en écho à l’élection présidentielle, et pour exprimer le soutien à Son Excellence, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, et à sa vision pour une Algérie forte, moderne et inclusive», nous a déclaré la présidente, Bouchakour Sadia. D’après Mahdia Hamou, membre du CAFA, «c’est une initiative ambitieuse dédiée à rassembler les femmes d’affaires algériennes, unies par la volonté de contribuer activement au développement économique de notre pays, ce club est le reflet de l’émergence de millions de femmes algériennes hautement compétentes dans leurs domaines respectifs, dont l’expertise et le savoir-faire sont essentiels pour l’avenir de notre nation. Ainsi, le CAFA se veut une plateforme de premier plan, offrant des opportunités de formation, d’accès aux financements et un accompagnement sur mesure à toutes les étapes de l’entrepreneuriat. En rejoignant ce réseau, chaque membre bénéficie non seulement de ressources précieuses, mais aussi d’un espace de solidarité et de partage, où l’entraide et l’échange d’expériences renforcent la crédibilité et la visibilité de nos entreprises». D’autre part, Mahdia Hamou a tenu à souligner qu’«ensemble, nous contribuons à bâtir une Algérie prospère, portée par le dynamisme et l’excellence de ses femmes. Laissez-moi vous dire que l’Algérie est riche de ces femmes, chacune très compétente dans son domaine d’activité». Dans un autre registre, il faut savoir qu’une récente enquête menée dans le cadre du projet de recherche Sahwa, initié par l’Union européenne, a mis la lumière sur la situation des jeunes entrepreneurs en Algérie. L’étude, intitulée «L’entrepreneuriat des jeunes en Algérie : déterminants et inégalités de genre», met en évidence des défis importants et des inégalités de genre persistantes dans le secteur entrepreneurial. Aussi, l’entrepreneuriat des jeunes en Algérie est confronté à des défis importants, notamment en ce qui concerne les inégalités de genre et l’accès limité des jeunes entrepreneurs aux ressources et au soutien nécessaires. Les résultats de l’étude mettent en évidence la nécessité de politiques et de mesures concrètes pour promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes, en particulier celui des femmes. Encourager la création de réseaux, améliorer les programmes de formation et créer un environnement favorable sont autant de mesures essentielles pour stimuler l’entrepreneuriat en Algérie et favoriser la création d’emplois pour la jeunesse. In fine, le CAFA est une excellente initiative qui va certainement apporter un plus et contribuer au rayonnement et la promotion de l’entreprenariat dans notre pays, notamment s’agissant des femmes d’affaires.
Rabah Karali