Le ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, a reçu lundi une délégation de l’Organisation japonaise du commerce extérieur (JETRO), conduite par son directeur général pour l’Europe, Akihiko Tamura. Cette rencontre, qui s’est déroulée au siège du ministère en présence de plusieurs hauts responsables algériens et représentants d’entreprises japonaises, vise à explorer les opportunités de coopération bilatérale dans les secteurs de l’énergie, des mines et des énergies renouvelables.
La séance a rassemblé des acteurs clés, notamment la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Énergie, chargée des Mines, Karima Tafer, ainsi que le secrétaire d’État chargé des Énergies renouvelables, Noureddine Yassaâ. Parmi les entreprises japonaises présentes figuraient des géants tels que JGC, Mitsubishi, Kawasaki Heavy Industries et Hitachi High Tech, accompagnés d’institutions financières comme l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et la Japan Bank for International Cooperation (JPIC). Dans son allocution, M. Arkab a dressé un panorama complet du secteur énergétique et minier algérien, mettant en avant les réformes législatives et réglementaires visant à attirer les investissements étrangers. Ces nouvelles dispositions favorisent le développement de
partenariats stratégiques dans divers domaines, notamment la prospection pétrolière et gazière, la pétrochimie, ainsi que la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de l’empreinte carbone. Le ministre a également souligné les perspectives offertes par la
production, le transport et la transformation de l’électricité, tout en insistant sur les potentialités du domaine des énergies renouvelables, particulièrement l’énergie solaire photovoltaïque et l’hydrogène vert.
En ce qui concerne le programme national de dessalement de l’eau de mer, présenté comme une priorité pour l’Algérie à court et moyen terme, le ministre a invité les entreprises nippones à participer activement à ce projet ambitieux. Il a également appelé à un
développement accru des ressources minières nationales, en encourageant les sociétés japonaises à investir dans des secteurs tels que le fer, le phosphate, le zinc, les minerais stratégiques et les terres rares. L’accent a été mis sur l’importance du transfert technologique
et de la formation dans les domaines de la recherche, de l’exploration et de la valorisation des richesses minières.
De son côté, la délégation japonaise a exprimé sa satisfaction quant à la qualité des relations entre les deux pays, confirmant l’intérêt croissant des entreprises japonaises pour l’Algérie grâce aux conditions favorables d’investissement récemment mises en place. Il a été convenu de poursuivre les discussions à travers des rencontres avec des acteurs majeurs tels que Sonatrach et Sonelgaz, afin de concrétiser des projets concrets et mutuellement bénéfiques. Cette visite reflète l’engagement commun des deux nations à renforcer leur collaboration historique et à ouvrir de nouveaux horizons dans les secteurs stratégiques de l’énergie et des mines. En capitalisant sur les compétences et expertises japonaises, l’Algérie espère accélérer sa transition énergétique tout en maximisant l’exploitation de ses ressources naturelles.
H.M