
Par : Maria B.
Le gouvernement a officiellement ordonné au ministère de l’Industrie d’établir un grand pôle industriel destiné à être intégré à l’industrie automobile, par le biais d’usines récupérées auprès d’hommes d’affaires poursuivant dans des affaires de corruption, contre lesquels les autorités judiciaires ont rendu des décisions définitives marquées par la formule exécutive, avec la création des entités économiques à recevoir les biens confisqués.
Selon une correspondance émise par les services du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, portant numéro 455, le Premier ministère, en application des instructions du président de la République, a ordonné le ministre de l’Industrie en collaboration avec toutes les parties prenantes et les secteurs concernés, il est nécessaire de proposer des mécanismes pour la création d’entités économiques qui reçoivent des biens confisqués par les autorités judiciaires par des décisions définitives. En plus de programmer une réunion du Conseil national des contributions de l’État, en coopération avec les ministères concernés, afin de s’assurer que les actifs des institutions concernées sont transférés au secteur public. Par ailleurs, il a été officiellement décidé, selon la même correspondance, de créer un grand pôle industriel à incorporer dans le domaine de l’industrie automobile, à travers les usines récupérées affiliées aux institutions « SOVAC », « MAZOUZ », « TAHKOUT », « BAIRI », avec la nomination d’administrateurs judiciaires, comme gestionnaires des entités économiques qui seront créées à l’avenir.
Dans ce contexte, des sources ont révélé que le ministère de l’Industrie travaille actuellement à plein régime pour compter les propriétés qui ont été confisquées par une décision de justice définitive et qui seront récupérées par l’État, avant qu’elles soient transférées au secteur public. Toutefois, le gouvernement a officiellement décidé de relancer l’activité de montage des véhicules, après avoir négocié avec 13 opérateurs de grands complexes industriels à l’étranger pour investir en Algérie. Un décret spécial pour l’activité de manutention sera publié probablement demain pour organiser la production et la fabrication locales de pièces de rechange et de fournitures pour l’industrie mécanique. Il comprendra des exonérations de droits de douane et des frais de valeur ajoutée pour les opérateurs impliqués dans ce domaine, en plus de publier un décret spécial pour chaque type de véhicule, avec un programme d’exportation dans les prochaines étapes. S’agissant des négociations en cours avec plusieurs marques internationales sur d’éventuels projets de construction automobile en Algérie, le ministre de l’Industrie a précédemment révélé que « des négociations ont été tenues avec plusieurs constructeurs automobiles intéressés par l’implantation d’usines locales en Algérie, et s’inscrivant dans le cadre des prochaines rencontres visant la mise en place d’un cadre réglementaire régissant ce créneau, avant de choisir les meilleures offres profitables à nos intérêts économiques mais également à ceux des constructeurs investisseurs en toute transparence et impartialité », a-t-il soutenu. Revenant sur l’importation de nouveaux véhicules, M. Zeghdar a indiqué que le cahier des charges avait été révisé « en application des instructions du président de la République », en y introduisant quelques amendements censés conférer davantage de facilitations.
M.B.