Constantine, la fascinante

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Ancrée au cœur des gorges du Rhumel, Constantine dévoile avec fierté un patrimoine architectural fascinant, fruit d’une histoire riche et mouvementée. De La Casbah ottomane aux ponts suspendus, en passant par les vestiges romains, cette cité surnommée«La ville aux mille mariages» n’a rien perdu de son authenticité et de sa magie. Loin des sentiers battus, elle invite le voyageur à plonger au plus profond de l’âme algérienne, dans un tourbillon de sensations et de découvertes. De ses ruelles pavées aux sommets vertigineux, Constantine fascine et subjugue, recelant mille trésors à explorer. Embarquez avec nous pour un voyage hors du commun dans cette ville d’exception, véritable joyau d’Algérie. C’est pour toutes ces raisons aussi que le candidat Abdelmadjid Tebboune a choisi Constantine comme destination première dans sa campagne électorale.

Le président de l’APC de Constantine, Charaf Bensari :«Embellir la ville de Constantine est une priorité dans notre programme»

Ville des ponts suspendus, ville du Vieux Rocher, ville du malouf, ville des Oulémas et ville des Aigles, la ville antique et capitale de l’Est algérien, Constantine a porté plusieurs appellations à travers toute son histoire.Elle doit son nom à l’empereur Constantin 1er sous la domination romaine et auparavant elle portait le nom de Cirta, capitale des Phéniciens du Royaume de Numidie avant J.C. ; par la suite, cette belle ville a été conquise par les Arabes, les Turcs et les Français lors de la conquête de l’Algérie par la France et prise en 1837. Enfin, Constantine a arraché son indépendance à l’image de toutes les villes algériennes en 1962. Depuis, cette ville a connu des hauts et des bas, notamment durant la décennie noire. Actuellement, Constantine est courtisée par les opérateurs économiques nationaux et étrangers attirés par sa splendeur et ses atouts et potentiels que recèle sa nature pour investissement. Le président de l’Assemblée populaire communale (APC), Charaf  Bensari, nous a accordé cet entretien pour nous décrire les nouveaux sites les plus attrayants de la «nouvelle» Constantine.

Entretien réalisé par Naima Allouche

«e-Bourse» : Comment trouvez-vous Constantine aujourd’hui, notamment sur le plan touristique ?

P/APC de Constantine : Depuis mon installation à la tête de la commune de Constantine, en janvier 2022, nous avons visé d’abord les sites touristiques et les endroits naturels réservés au divertissement familial, à savoir les ponts suspendus, le chemin des touristes, les grands monuments déjà existants. Nous avons créé d’autres monuments et nous sommes entrain de réhabiliter un nombre important déjà existant pour enfin embellir la ville, améliorer le cadre de vie du citoyen et accueillir les touristes dans de bonnes conditions. A cet effet, l’actuel wali a, de son côté, donné un bon coup au démarrage du tourisme à Constantine, en mettant en place tous les moyens nécessaires pour la promotion du secteur. Il faut savoir que depuis janvier 2024, la ville a reçu entre 4000 et 5000 touristes de différentes nationalités qui ont visité l’antique Cirta. Il faut savoir également que cette ville a remporté le concours de la ville la plus propre cette année. Cette distinction est due à la conjugaison des efforts de tous les secteurs concernés, comme les Epic de wilayas, les Epic communaux, en plus de la contribution des associations et citoyens.

Quels sont les points forts qui distinguent la ville de Constantine à d’autres villes ?

Aujourd’hui, Constantine est classée première à l’échelle nationale en matière de renouvellement du système d’éclairage en matière de LED, à hauteur de 90%. Ce qui nous a permis de réduire un peu la facture de consommation électrique.La commune de Constantine est la première aussi en matière de numérisation de l’administration, en atteignant 100% par rapport aux autres communes du pays. S’agissant du secteur du tourisme, Constantine a été pratiquement délaissée et abandonnée durant des années. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, nous constatons une amélioration sur tous les plans :  économique, social et surtout sécuritaire. Les gens se promènent en toute quiétude même le soir. La ville accueille des étrangers, comme les Chinois, les Japonais, les Allemands, les Russes. Dernièrement, nous avons reçu une délégation de la Calédonie et qui était émerveillée par la beauté de la ville. Toute cette activité engagée par tous les responsables locaux a pour objectif de répondre honorablement à la nouvelle stratégie de développement et de promotion du secteur du tourisme tel que le prévoit le programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

Pendant des années, Constantine a énormémentsouffert d’un manque d’infrastructures hôtelières. Où en est-elle actuellement du point de vue des infrastructures d’accueil ?

Lors de la dernière visite du ministre du Tourisme, Mokhtar Didouche à Constantine, ce dernier a promis de débloquer une enveloppe financière assez conséquente pour restaurer tout le chemin des touristes, une merveille de la ville qui doit faire l’objet d’une réhabilitation comme d’autres sites d’ailleurs. De même, il a promis d’augmenter la capacité d’accueil en accordant les autorisations à de nouveaux projets hôteliers, en plus de ce qui existe maintenant. Avant, le manque d’infrastructures était un handicap pour la ville en raison du nombre de visiteurs qui viennent et qui ne trouvent pas l’infrastructure adéquate pour l’hébergement et les bonnes conditions d’accueil. Aujourd’hui, ce problème ne se pose plus avec la croissance du nombre d’hôtels publics et privés comme le Mariott Cirta qui sera inauguré incessamment, outre les projets d’hôtels au nombre de plus de 30, dont l’ouverture se fait au fur et à mesure. Il y a aussi un nombre important de motels qui peuvent réceptionner les visiteurs de la ville antique.

Y a-t-il d’autres projets d’envergure dans le secteur du tourisme à part les hôtels ?

Il y a les établissements de distraction et de loisirs. La wilaya a réalisé un centre de loisirs, «LeBardo» sous les ponts suspendus. Pour rappel, ce site a été accaparé par les bidonvilles pendant des décennies, mais il a été récupéré pour en faire un endroit magnifique de détente et de divertissement. Il y a également un autre parc citadin à proximité de l’aéroport jalonné d’espaces verts et de promenades pour les familles,et des boutiques et des fast foods oùl’on peut déguster des variétés de la bonne cuisineconstantinoise et d’ailleurs. Ces espaces étaient à l’abandon, nous les avons récupérés et aménagéspour en faire des endroits de plaisance. Nous avons même créé des espaces verts à traverspresque tous les quartiers de ville. Notre politique est de redonner la vraie et belle image de Constantine d’antan, notamment celle des années 70. Le seul point «noir» dans certains endroits de la ville, c’est le manque de civisme de certains citoyens qui font un peu dans la dégradation en déposantleurs ordures n’importe où et à tout moment, ce qui rajoute du travail supplémentaire aux employés des sociétés de nettoyage qui passent leur temps à ramasser les détritus un peu partout, en dépit des efforts fournis par les gens de bonne volonté pour promouvoir le tourisme et faire de Constantine une destination privilégiée.

N.A.

Constantine, une ville suspendue dans le temps

Perchée majestueusement sur un rocher et entourée de gorges vertigineuses, Constantine, surnommée «la ville des ponts suspendus», est l’une des plus anciennes cités du monde. Son histoire remonte à l’Antiquité, lorsque la ville était connue sous le nom de Cirta, capitale d’un royaume numide qui s’étendait de l’actuelle frontière marocaine à la Libye. Selon Hocine Taoutaou, un archéologue passionné originaire de la région,«on peut lire l’Histoire à travers les vestiges archéologiques, l’habitation et l’urbanisme de Constantine. Tout est là, tout est conservé».La Médina de Constantine est un véritable voyage dans le temps. Ses ruelles colorées abritent des habitations millénaires, témoins silencieux d’une longue histoire. Parmi les traditions préservées, les spécialités culinaires occupent une place de choix, comme la djouzia, une douceur traditionnelle à base de miel et de noix, qui continue d’être dégustée par les habitants.Au cœur de cette ville millénaire se trouve le Palais du Bey, un véritable chef-d’œuvre de l’art arabo-musulman. Construit en 1826 par Ahmed Bey, dernier souverain du Beylicat de l’Est algérien, ce palais se distingue par ses 2000 m2 de polychromie relatant les voyages de ce personnage emblématique de la résistance contre l’invasion française. Selon Meriem Kebailia, Directrice du Musée national public des arts et expressions populaires,«le Palais Ahmed Bey est un témoignage vivant de l’histoire et de la culture de Constantine».Le 27 février 2024, Constantine a accueilli un séminaire national sur«le patrimoine culturel», organisé par le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) d’Oran, en collaboration avec le laboratoire de l’histoire, du patrimoine et de la société de l’université Abdelhamid Mehri. Ce séminaire a mis en lumière l’importance du patrimoine pour renforcer la cohésion sociale et l’identité nationale, tout en soulignant les défis liés à sa protection et sa préservation. Le Pr Amar Manaa, Directeur du CRASC, a insisté sur la nécessité pour Constantine de retrouver son lustre d’antan en valorisant son patrimoine riche et varié.Constantine ne se contente pas de préserver son passé, elle est aussi un symbole de la culture vivante en Algérie. La mosquée Emir Abdelkader, chef-d’œuvre de l’architecture islamique africaine, en est un exemple éloquent. Capable d’accueillir 15 000 fidèles, ses minarets s’élèvent à plus de 100 mètres, symbolisant la foi et la résilience de cette ville unique.Dans le cadre des activités du Mois du patrimoine culturel, l’annexe de Constantine de l’Agence nationale des secteurs sauvegardés (ANSS) avait lancé un atelier pratique sur la préservation du patrimoine culturel immobilier. Ce programme de trois jours a visé à sensibiliser la population locale, en particulier les jeunes résidents de la vieille ville, aux défis de la conservation du patrimoine. Les experts avaient mis en avant l’importance de l’entretien régulier des bâtiments historiques et de la sensibilisation des occupants aux bonnes pratiques.Dans la continuité des initiatives de préservation, le Musée national public Cirta avait accueilli une journée d’étude sur le thème«mécanismes et techniques de conservation du patrimoine culturel et de sa numérisation». Les intervenants avaient souligné l’urgence de réviser la législation actuelle sur la protection du patrimoine culturel et de développer des outils numériques pour sauvegarder ce patrimoine contre l’oubli.Constantine, gardienne des trésors du passé, continue d’inspirer le présent et de préparer l’avenir, résolue à préserver son riche héritage pour les générations futures.

SoniaH.

Développement industriel à Constantine

Focus sur un secteur en plein essor

Le tissu industriel de la wilaya de Constantine, «la capitale de l’Est», a connu ces dernières années une redynamisation exceptionnelle grâce notamment aux orientations du président de la République, Abdelamadjid Tebboune, qui accorde un intérêt particulier aux questions liées au développement des pôles industriels, à l’image de la mécanique, des équipements agricoles, de la pharmacie, de l’agroalimentaire, des petites et moyennes entreprises, mais également militaires. Du coup, des actions ont été concrétisées sur le terrain centrées en priorité sur des projets à grande valeur ajoutée.

La wilaya est appelée à devenir un grand pôle d’excellence

S’agissant du plan d’action du gouvernement pour la mise en œuvre du programme du président de la République, le chapitre consacré à la relance et au renouveau économique s’inscrit dans un processus de consolidation des leviers de la relance économique ainsi que le développementdes secteurs porteurs de développement et de croissance économiques. Afin de remédier aux faiblesses structurelles de notre modèle économique basées sur une forte dépendance au secteur des hydrocarbures, le gouvernement œuvre pour une transformation de ce modèle visant une diversification de l’économie, notamment les exportations hors hydrocarbures, afin d’engager l’Algérie sur la voie d’un développement économique résilient, inclusif et solidaire. Pour cela, le gouvernement doit consolider les leviers de la relance économique dans le cadre d’une vision stratégique ciblant le développement des secteurs porteurs de croissance économique. Pour rappel, le foncier industriel de Constantine s’étale sur une superficie avoisinant les 930 hectares, répartis sur 4 zones industrielles et 16 zones d’activités. Et en raison de la demande croissante, deux parcs industriels s’étalant sur plus de 680 hectares ont récemment vu le jour. Du coup, de par sa position stratégique, Constantine figure parmi les wilayas qui comptent un potentiel économique  des plus riches dans la mesure où son parc industriel compte aujourd’hui plusieurs projets qui d’ailleurs vont certainement booster la dynamique de relance industrielle de la wilaya, surtout à la faveur des nombreuses mesures de soutien et d’accompagnement des investisseurs mises en œuvre par le comité de wilaya chargé du suivi, de l’assainissement et de la concrétisation sur le terrain des projets d’investissement installé conformément à la loi n°17/23 du 23 novembre 2023. Dans ce cadre, il faut savoir qu’en avril dernier, un total de 355 projets d’investissement ont été recensés comme étant en cours de réalisation à Constantine, ajoutés aux 46 autres déjà opérationnels. Cependant, des mesures ont été prises dans le but de lever certains obstacles qui empêchent le bon démarrage de la réalisation des projets d’investissement. Dans ce contexte, on cite l’assainissement du foncier industriel et conformément aux instructions des hautes autorités du pays, 82,21 hectares ont été récupérés. Par ailleurs, il est intéressant de citer à titre d’exemple quelques performances dans certains secteurs de l’industrie, comme le montage du premier tracteur agricole de la marque Massey-Ferguson qui est sorti, en 2012, de l’usine de Constantine, de la société mixte algéro-américaine Algerian Tractors, créée entre l’Entreprise de fabrication de tracteurs agricoles (ETRAG), l’Entreprise algérienne de distribution de matériels agricoles (PMAT) et le groupe américain AGCO Massey-Ferguson. Dans le domaine de l’industrie pharmaceutique, Constantine est en phase de devenir un pôle d’excellence puisque sur les 198 usines de fabrication de produits pharmaceutiques en Algérie, 18 usines, soit près de 10%, sont implantés sur le territoire de cette wilaya. Du reste, en marge de sa visite en avril dernier, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a annoncé que la capitale de l’Est aura son mégaprojet. «Constantine est effectivement un pôle d’excellence dans le secteur de l’industrie et de la production pharmaceutique», a-t-il affirmé. Il est vrai que la troisième wilaya du pays réunit toutes les conditions nécessaires en termes de compétences et d’infrastructures pour gagner ce pari. Ses usines, telles que celles de SAIDAL, ETRAG, GERMAN, sans omettre les entreprises privées, sont là pour témoigner de sa position stratégique à l’échelle nationale. Constantine montreégalement la voie en matière de mécanique automobile où se trouve un pôle de l’industrie mécanique constitué de plusieurs usines de production de pièces de rechange, de moteurs et d’engins divers, et où les opérateurs économiques sont invités à y installer des usines de fabrication de voitures et à profiter de la disponibilité du foncier industriel et d’une main-d’œuvre qualifiée. Récemment, le secteur de la construction automobile s’est renforcé par l’inauguration de deux nouvelles unités réalisées dans le cadre de l’investissement privé dans la zone industrielle El Tarf, dans la commune de Benbadis. La première est spécialisée dans la fabrication de pièces automobiles, et la seconde est destinée à la production de batteries. Autant dire que le développement du secteur industriel à Constantine a encore de beaux jours devant lui…

Rabah Karali

Secteur de l’habitat à Constantine

Progressions et réalisations en cinq ans

Le secteur de l’habitat à Constantine a connu ces cinq dernières années des évolutions majeures, car la ville, qui fait partie de l’un des pôles urbains prioritaires sur le plan national de développement, a bénéficié d’importants investissements dans le logement afin de répondre à une forte demande.

Entre 2019 et 2023, plus de 50 000 nouveaux logements ont été livrés à Constantine, tous types confondus (social, promotionnel, rural, etc.). Cela représente une augmentation d’environ 15% du parc de logements de la ville. Les programmes de logements sociaux locatifs et en accession à la propriété ont été particulièrement dynamiques, avec la construction de plusieurs cités résidentielles sur les hauteurs de la ville. Le secteur privé s’est également fortement mobilisé, en développant de nombreux programmes de logements promotionnels, notamment dans les quartiers périphériques. Cette offre substantielle a permis de résorber partiellement les listes d’attente pour l’accès au logement social. Cependant, la demande reste encore très élevée, en particulier pour les logements sociaux. A l’occasion du 62e anniversaire de l’indépendance, au mois de juillet dernier, un quota de 4130 logements, tous segments confondus, a été distribué à Constantine. Il s’agit de 2700 Logements publics locatifs (LPL), de plus de 500 unités promotionnelles aidées (LPA) réalisées par l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), et de plus de 200 logements de la formule location-vente (AADL). Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Laribi, a fait état, au mois de novembre dernier, devant la Commission des finances et du budget à l’Assemblée populaire nationale (APN), de 460000 logements, toutes formules confondues, inscrites dans le cadre du Projet de loi de finances (PLF 2024) dont 230000 logements ruraux. Le programme inscrit au titre du PLF 2024 comprend 210000 logements, toutes formules confondues, auxquels s’ajoutent 250000 autres unités (100000 de type public-locatif et 150000 logements ruraux), décidées par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lors du Conseil des ministres du 25 octobre dernier, portant ainsi le total de logements inscrits au programme à 460000 unités. Selon les chiffres donnés par le ministre, le programme est réparti comme suit : 130000 logements publics locatifs (social), 20000 logements promotionnels publics (LPP), 230000 logements ruraux et 80000 lotissements sociaux.

Amélioration de la qualité et de l’accessibilité

Au-delà de la simple augmentation du nombre de logements, l’Etat algérien a aussi mis l’accent sur l’amélioration de la qualité et de l’accessibilité des habitations. Ainsi, de nouvelles normes de construction plus exigeantes ont été adoptées, favorisant des logements plus spacieux, mieux isolés et équipés. L’accessibilité aux personnes à mobilité réduite a également été mieux prise en compte dans les programmes récents.

Défis et perspectives

Malgré ces progrès, le secteur de l’habitat à Constantine fait encore face à plusieurs défis à relever, entre autres résorber complètement les listes d’attente pour le logement social, continuer à diversifier l’offre pour mieux répondre aux besoins (taille des logements, types de financement, etc.), améliorer la qualité des infrastructures et des équipements dans certains quartiers, lutter contre la spéculation foncière et l’habitat informel. Dans ce sens, l’Etat algérien continuera dans les prochaines années à relever ces défis et poursuivra les efforts en matière de construction, de rénovation et de développement des habitations afin d’obtenir des logements de qualité, accessibles à tous les Constantinois.

L.S.