Soixante-quatre ans après les manifestations historiques du 11 décembre 1960, l’Algérie a rendu
un vibrant hommage aux artisans de cet évènement fondateur de la Révolution. Mercredi, le
ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a présidé une cérémonie solennelle
à la Place de la Résistance à Alger, en présence de hauts responsables de l’État et de
représentants de la société civile.
Dans son allocution, le ministre a souligné l’attachement indéfectible de l’Algérie aux idéaux de
Novembre et aux sacrifices consentis par le peuple pour son indépendance. « Notre pays restera
fidèle à ses positions en faveur des causes justes, tout en avançant résolument sur la voie du
développement sous la conduite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, malgré
un contexte régional et international difficile », a-t-il affirmé.
M. Rebiga a également rendu un hommage appuyé à l’Armée nationale populaire (ANP), garante
de la sécurité et de la stabilité du pays. « Nous exprimons notre profonde reconnaissance à l’ANP,
digne héritière de l’Armée de libération nationale, qui veille à la protection de nos frontières et à
la défense de notre souveraineté et de notre intégrité territoriale », a-t-il déclaré.
Revenant sur la portée des manifestations de décembre 1960, le ministre a souligné qu’elles ont
donné un nouveau souffle à la lutte armée et favorisé son internationalisation. « Ces évènements
ont permis l’inscription de la cause algérienne à l’ONU et suscité un large soutien à notre combat
libérateur », a-t-il expliqué. Au-delà de leur dimension politique et diplomatique, ces
manifestations ont scellé l’union du peuple derrière la direction révolutionnaire.
Sur un autre plan, M. Rebiga a relevé que le 11 décembre 1960 a jeté les bases des principes qui
guident aujourd’hui encore la diplomatie algérienne. « Notre pays a fait siens les idéaux de
décolonisation, de non-ingérence et de soutien aux mouvements de libération, dans la droite
ligne de l’héritage du 11 décembre », a-t-il affirmé. Une politique étrangère sage et pondérée qui
vise à promouvoir les droits des peuples et des nations.
La cérémonie s’est déroulée en présence de parlementaires, d’élus locaux, de moudjahidine, de
représentants des organisations nationales et de la société civile ainsi que de cadres de l’État.
Après le dépôt de gerbes de fleurs et la récitation de la Fatiha à la mémoire des martyrs,
l’assistance a observé une minute de silence en hommage aux artisans de l’indépendance.
Plus de six décennies après le déclenchement des manifestations, le message du 11 décembre
1960 résonne avec force. Par leur courage et leur abnégation, les Algériens ont brisé le joug
colonial et ouvert la voie à la liberté et à la dignité. Un idéal que l’Algérie s’attache à porter haut,
en ce jour de commémoration comme dans sa marche vers le progrès.
R.E.K
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