Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, a fait état, jeudi à Alger, de 386 élus locaux « suspendus » sur un total de 24.876 depuis 2017 à ce jour.
A une question sur la révision de la loi relative à l’élu local, lors d’une plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre de l’Intérieur a indiqué que le président de l’Assemblée populaire communal (APC) « est soumis à la même législation que le gestionnaire des entreprises publiques, notamment la loi relative à la comptabilité publique et la réglementation des marchés public et des Délégations de service public », précisant que « le nombre des suspendus depuis 2017 à ce jour est de 386 élus locaux sur un total de 24.876, soit 1,6% ».
M.Beldjoud a affirmé en outre que dans le cadre des « importantes » réformes engagées par les Pouvoirs publics afin de permettre aux Collectivités territoriales de s’acquitter « pleinement » de leurs prérogatives, plusieurs ateliers ont été organisés pour « consolider les capacités des communes en matière de valorisation des ressources financières, fiscales et humaines (personnels et élus), a souligné M Beldjoud.
Ajoutant que l’objectif étant également de « renforcer le contrôle financier et le rôle des Secrétaires généraux des APC », il a assuré que « ceci a permis de mieux maitriser et rationnaliser les dépenses publiques « .
A ce propos, il rappelé que la stratégie adoptée par son département en matière de formation et de perfectionnement des personnels et élus locaux reposait sur une formation de base et spécialisée au niveau de l’Ecole national d’administration (ENA) en faveur des ingénieurs de la Ville ainsi que sur des cycles de formation organisés au profit des cadres du secteur.
Des formations ont également profité, depuis 2015, à 2007 élus locaux et 57.000 employés relevant de l’administration locale, a encore ajouté M. sBeldjoud.
En conclusion, M. Beldjoud a insisté sur « la coordination parfaite » entre les responsables locaux et les acteurs de la société civile pour « trouver des solutions aux problèmes soulevés » au niveau local.