Le Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA) a enregistré une production record de près de 14 millions de tonnes en 2017, en hausse de 11% par rapport à 2016, apprend-on auprès de ce cimentier public.
Sa production a grimpé à 13.950.660 tonnes en 2017 contre 12.604.045 tonnes en 2016, en hausse de plus de 1,34 million de tonnes.
Avec ses douze (12) cimenteries, GICA a ainsi connu son troisième record consécutif en dépassant même ses prévisions qui tablaient sur une production de 13,17 millions de tonnes de ciment pour l’année 2017.
Cette nette progression dans la production a été réalisée à la faveur de l’entrée en service de la deuxième ligne de production de la cimenterie d’Aïn El Kebira (Sétif) au premier trimestre 2017.
En effet, cette nouvelle ligne a produit plus de 1,5 millions de tonnes de ciment supplémentaires l’année dernière, ayant permis de porter la production totale de la cimenterie d’Aïn El Kebira à plus de 2,9 millions de tonnes de ciment, sachant qu’à plein régime, elle devrait atteindre une production annuelle de 3 millions de tonnes.
Le Groupe GICA ambitionne de produire 20 millions de tonnes de ciment à l’horizon 2020, avec la réception de ses deux projets de cimenteries à Béchar et Oum El Bouaghi ainsi que l’extension des capacités de production des cimenteries de Chlef et de Zahana.
Par ailleurs, et conformément aux orientations des pouvoirs publics, le Groupe est en quête de marchés extérieurs pour exporter son ciment après avoir largement contribué à satisfaire le marché national en ce matériau stratégique, avance la même source.
Pour rappel, le nombre total actuel des cimenteries du pays (publiques et privées) est de dix-sept (17) d’une capacité globale de 25 millions de tonnes, sachant que la demande nationale a été de 26 millions de tonnes en 2016.
Selon les prévisions, en 2020, la capacité de production du pays doit augmenter à 40,6 millions de tonnes avec 20 millions de tonnes pour GICA, et 11,1 millions de tonnes pour LafargeHolcim Algérie, ainsi que 9,5 millions de tonnes pour les opérateurs privés.