Le financement non conventionnel ne règle pas le problème de l’investissement et la création de l’emploi, a déclaré mercredi, l’ancien ministre de l’énergie, Chakib Khelil, lors d’une émission sur la chaine Dzair News.
Le financement non conventionnel va entrainer une forte inflation et la parité du dinars va être entamée, ce qui affectera les couches les plus démunies de la population, a enchaîné Chakib Khelil.
Lors de cette émission qui a duré 52 minutes, Chakib Khelil a critiqué le climat des affaires en Algérie et l’a placé en tête des facteurs qui entravent le flux des investissements étrangers.
Chakib Khelil a longuement critiqué la règle des 49/51, qu’il a jugé bureaucratique, et a privilégié la voie des négociations entre associés pour définir la part et l’apport de chacun.
L’homme qui a déstructuré Sonatrach est revenu sur le sujet en abordant le thème de l’organisation. Il a également évoqué l’amendement de la loi sur les hydrocarbures en indiquant que l’opération devrait passer par des études avant de se prononcer sur l’amendement.
Donnant l’impression d’être totalement déconnecté de la réalité économique algérienne, Chakib Khelil est resté vague sur plusieurs autres sujets abordés par l’animateur de l’émission.
https://www.youtube.com/watch?v=OSVCx1UoFeQ&feature=youtu.be